« Virage à droite »? Gilles Marchand, Philippe Rebord, Philipp Müller et les autres.

« Virage à droite » 2015 en échec ? Pas sûr. L’offensive des vainqueurs des élections fédérales, en 2017, redécolle. Sont visées la redevance radio-télévision et l’existence de la SSR (initiative « No Billag »). Une Commission du Conseil national demande à l’Exécutif de calculer les effets d’un budget de la SSR réduit (moins 300 ou 550 millions de francs). Ses chances, au Conseil des Etats, sont faibles. Roger de Weck et Gilles Marchand, chefs successifs de la SSR, veillent. Doris Leuthard, présidente et ministre PDC, lutte.

 

L’armée ? Le « virage à droite » y gagne. Déjà, le Parlement porte à 5 milliards de francs son budget annuel. Mais, pour le chef de l’armée Philippe Rebord, il en faudra plus. Guy Parmelin, patron UDC de la Défense, gouverne. Soutien aux travailleurs âgés contre les licenciements ? Ce pourrait être la surprise du « virage à droite ». Car Philipp Müller – ex-président libéral-radical – y pousserait. A une loi, il préférerait certes une action volontaire des patrons (« Bund » et « Tages-Anzeiger », 11 avril). Johann Schneider-Ammann – chef de l’Economie, libéral-radical lui aussi – pilote. Piquant ?

 

Sortie lente de l’énergie nucléaire ? Ce 21 mai, Doris Leuthard et les partisans garderaient l’avantage (oui 48%, non 35%, Tamedia, 12 avril). Réforme des retraites ? Ce sera bien le 24 septembre. Le socialiste Alain Berset prend le relais. Hausse de TVA : le référendum y est obligatoire. Reste de la réforme (supplément AVS, baisse du 2e pilier, femmes à 65 ans, etc) : il est facultatif. Délai pour les 50.000 signatures : 6 juillet. Un contre-projet sur la « sécurité alimentaire » complète. Confirmé, le « virage à droite » ? Contredit ? Suspenses.