Femmes – coups durs? Leuthard – en 2019. Burkhalter – en septembre.

Doris Leuthard ! La présidente de la Confédération 2017 – au pouvoir dès 2006 – siègera jusqu’en 2019 au plus tard (selon RTS). Tour à tour cheffe de l’Economie et du DETEC (Environnement, Transports, Energie, Communication), l’Argovienne PDC brille. Avec ce départ, les femmes pourraient perdre l’une de leurs dernières voix (l’autre étant la socialiste Simonetta Sommaruga). Parmi les successeurs possibles, on voit surtout des hommes (ex : Konrad Graber, Stefan Engler, le Chancelier Walther Thurnherr). Coup dur ?

 

Succession Didier Burkhalter ! Les espoirs de voir une femme – le 20 septembre – remplacer le libéral-radical PLR de Neuchâtel sont mitigés. Le Tessinois Ignazio Cassis est favori. Une femme peut-elle créer la surprise ? Laura Sadis (TI), Jacqueline de Quattro et Isabelle Moret (VD) sont évoquées. Pour certains, une candidature « femme » n’est pas une priorité. Sur les 7 premières Conseillères fédérales, Elisabeth Kopp est seule radicale (1984-1989). D’autres figures fortes échouent au Parlement (Christiane Langenberger contre Pascal Couchepin en 1998, Christine Beerli contre Hans-Rudolf Merz en 2003, Karin Keller-Sutter contre Johann Schneider-Ammann en 2010). La présidente PLR Petra Gössi peut-elle inverser la tendance ? A voir.

 

Féministe, le PLR de Petra Gössi ? Moins que les socialistes de Levrat ou, même, que le PDC de Pfister ? Mais plus que l’UDC de Rösti-Blocher ? Sur 7 Conseillères fédérales, on voit 3 socialistes (Ruth Dreifuss, Micheline Calmy-Rey, Simonetta Sommaruga), 2 PDC (Ruth Metzler, Doris Leuthard), une UDC-PBD (Eveline Widmer-Schlumpf), une radicale donc (Elisabeth Kopp). Qui osera ?