29.11.2007
Christian Levrat – sauf coup de théâtre – sera le nouveau président du Parti socialiste suisse (PSS). L’énergie de ce Fribourgeois ne sera pas de trop pour relancer un grand parti de gauche en plein doute
29.11.2007
Christian Levrat – sauf coup de théâtre – sera le nouveau président du Parti socialiste suisse (PSS). L’énergie de ce Fribourgeois ne sera pas de trop pour relancer un grand parti de gauche en plein doute
20.12.2007
Roger Nordmann, Conseiller national de 34 ans, est un jeune qui monte. Actif sur de multiples fronts, ce socialiste vaudois semble toujours en avance d’une idée. Son projet de congé-paternité – accepté par la Chambre du peuple, refusé par celle des cantons – en apporte une preuve de plus. Le dernier mot n’est pas dit. Au plan fédéral, certains craignent de charger le bateau de la politique sociale. Déjà, l’assurance invalidité, l’assurance chômage et les allocations pour pertes de gain des mères et des militaires exigent des moyens financiers supplémentaires. Pour une partie du Parlement, un congé paternité fédéral peut donc attendre. Mieux vaut laisser l’initiative aux partenaires sociaux, aux entreprises et aux administrations. Mais on voit bien que l’idée forte de Nordmann fait son chemin
22.04.2008
Valérie Garbani – socialiste neuchâteloise – passe par un rude moment. Conseillère nationale de 1999 à 2007, elle n’est pas réélue en octobre. On s’étonne. Car cette politicienne est médiatique et combative. Au Parlement, elle se fait remarquer sur des dossiers comme les femmes migrantes, les sans-papiers, les renvois de requérants d’asile. Elle fait aussi partie de l’Exécutif de la Ville de Neuchâtel. Sa « visibilité » s’en trouve accrue. C’est dire que sa non réélection au Conseil national de 2007 fait un drôle d’effet. Ce contretemps ne se passe pas bien. Ses difficultés, en partie privées, sont étalées sur la place publique par des indiscrétions. Certains s’inquiètent pour sa prochaine réélection à l’Exécutif de la Ville
29.01.2008
Moritz Leuenberger – Conseiller fédéral depuis 1995 et doyen de fonction – déboule avec des dossiers torrides. Et d’un, ce Sage socialiste et le Gouvernement tentent de lancer de nouvelles mesures pour le climat. On y trouverait une taxe de 50 centimes par litre d’essence ou de diesel. D’autres viseraient l’efficacité énergétique. Le produit des taxes serait redistribué à l’assurance maladie, voire à la lutte contre le réchauffement climatique. Mais des résistances, à droite par exemple, se lèvent
25.03.2008
Micheline Calmy-Rey – de retour d’Iran – affronte une tempête rare. On reproche à la ministre des Affaires étrangères d’avoir « couvert » la conclusion d’un accord pour la vente de gaz avec une société suisse (Electricité de Laufenbourg). Or, les Etats-Unis et Israël le jugent contraire, par l’esprit, aux sanctions de l’ONU contre l’Iran en raison de son programme nucléaire. On fait aussi grief à cette socialiste de s’être coiffée d’un voile en présence du président Ahmadinejad et d’avoir donné aux autorités de Téhéran un gage de soumission peu conforme à l’égalité des droits hommes-femmes. Plus généralement, elle est accusée d’avoir été instrumentalisée par les Iraniens. Même des personnes de gauche font part de leurs préoccupations
09.10.2007
Christiane Brunner ! Une aventure hors-série s’achève. Née en 1947, cette Genevoise réussit presque tout. Avocate, elle défend les droits de la femme avec brio. En 1991, elle est l’une des organisatrices d’une fameuse « grève des femmes ». Vite, elle devient une figure incontournable de l’Union syndicale suisse (USS). Elle préside le Syndicat des Services publics (SSP), puis la Fédération des travailleurs de la métallurgie et de l’horlogerie (FTMH, intégrée plus tard dans UNIA). Elle co-préside aussi – avec Vasco Pedrina – l’USS elle-même. Au Parlement, elle brille quatre ans au Conseil national, puis douze au Conseil des Etats (entre 1991 et 2007). Elle préside même le Parti socialiste suisse (PSS) de 2000 à 2004. Avec elle, il progresse encore. Tous font appel à Christiane Brunner
18.03.2008
Ada Marra – toute nouvelle Conseillère nationale – a une idée piquante. Avec une équipe de collègues de plusieurs partis, elle crée le « Groupe parlementaire des naturalisé-e-s ». On y trouve Ada Marra elle-même (socialiste vaudoise, originaire d’Italie), Oliver Français (radical vaudois, France), Antonio Hodgers (Vert genevois, Argentine), Ricardo Lumengo (socialiste bernois, Angola), Jacques Neirynck (démocrate-chrétien vaudois, Belgique), Josef Zisyadis (communiste vaudois, Grec de Turquie). Tous sont issus de la migration et ont passé l’épreuve de la naturalisation. Un cas voisin est celui d’Yvette Estermann (UDC lucernoise née en Slovaquie). Si Zisyadis et Neirynck sont des « anciens », les autres viennent d’être élus pour la première fois au Conseil national
23.10.2007
Liliane Maury Pasquier – socialiste genevoise – est élue au Conseil des Etats et prend sa revanche. Sa carrière fédérale compte parmi les plus mouvementées. Elle débarque au Conseil national en 1995. Très vite, sa voix est l’une des plus écoutées. Polyvalente, elle se passionne pour des thèmes aussi divers que les droits de la femme, l’adoption, les allocations familiales, l’aide à la maternité et bien d’autres. Sa profession de sage-femme contribue à façonner sa silhouette politique. En même temps, elle manifeste une grande autorité. En 2001-2002, elle est une présidente rayonnante du Conseil national
31.12.2007
Micheline Calmy-Rey, présidente sortante de la Confédération, achève une année de « règne » hors du commun. Pour cette féministe résolue, la féminisation sans précédent du Conseil fédéral est une fameuse surprise. Trois femmes y siégeront côte à côte. L’UDC Eveline Widmer-Schlumpf – vainqueur ce 12 décembre de son « collègue » de parti Christoph Blocher – y joint Micheline Calmy-Rey elle-même (socialiste) et Doris Leuthard (PDC). S’ajoute la nouvelle Chancelière Corina Casanova (PDC aussi). Les quatre hommes de l’Exécutif s’appellent Pascal Couchepin et Hans-Rudolf Merz (radicaux), Moritz Leuenberger (socialiste), Samuel Schmid (UDC). Au Parlement, c’est plus lent. Au Conseil national, on progresse. Au Conseil des Etats, ça se tasse. Mais, dans l’ensemble, il y a du mieux
16.10.2007
Micheline Calmy-Rey achève sa présidence de la Confédération dans une ambiance survoltée. Cette socialiste genevoise continue de figurer en bonne position dans la plupart des sondages. Mais on assiste à des piques. Certains lui reprochent sa fête du 1er août au Grütli. D’autres lui font grief de cautionner une récolte de fonds de son parti. Une enquête ferait état de la grogne de fonctionnaires dans « son » Département fédéral des Affaires étrangères (DFAE). Tout cela surgit à peu de jours des élections du Parlement (ce 21 octobre) et du Gouvernement (ce 12 décembre)