Environnement et climat: Adèle Thorens Goumaz arrive au moment "M"

04.03.2008

Adèle Thorens Goumaz – Conseillère nationale écologiste vaudoise – monte au front pour défendre la nouvelle initiative populaire « pour un climat sain ». Cette initiative veut donner plus d’ambition à un Conseil fédéral jugé trop timide. Elle propose de réduire de 30% les gaz à effet de serre d’ici à 2020 par rapport à 1990. D’autres pays – comme l’Allemagne, la Grande-Bretagne, la Suède ou la Nouvelle-Zélande – en feraient plus. L’application d’une taxe CO2 aux carburants – que le Gouvernement repousse à l’après 2012 – est également conseillée. L’initiative est enfin conçue pour relancer une politique helvétique du climat qui aurait tendance à fléchir. Ainsi, la Suisse – démentant son image de « bonne élève » – serait l’un des dix pays qui produiraient le plus de CO2 par habitant

Elle fait partie de cette nouvelle vague d’élus écologistes qui déferle sur les Chambres, Adèle Thorens. Elle arrive en automne 2007. Le groupe parlementaire vert totalise maintenant 24 personnes (dont un associé chrétien-social, un autre du Parti du travail et deux Conseillers aux Etats). A cela, il faut ajouter quatre « Verts libéraux », plus centristes (trois voix au Conseil national, une au Conseil des Etats). Eux coopèrent avec les démocrates-chrétiens et les évangéliques.

Ce renforcement des Verts tombe au moment « M ». Car le groupe socialiste s’étiole et celui de l’Union démocratique du centre (UDC), réputé moins sensible à l’environnement, est plus vigoureux que jamais. En plus, Adèle Thorens – qui est aussi responsable de la formation au WWF – est une vraie professionnelle de l’écologie. C’est dire combien sa voix pourrait compter.

Site Internet d’Adèle Thorens Goumaz