Chiesa et Parmelin. Touche de latinité à l’UDC. Delors et Schäuble.

Marco Chiesa. Le Tessinois – premier Président latin de l’UDC – ne se représente pas en mars. Son règne de 4 ans se solde globalement par un succès. L’UDC y consolide sa position de 1er parti de Suisse. 27,9% des voix (contre 25,6% en 2019). 62 sièges sur 200 au Conseil national (+9). Mais 6 sièges sur 46 au Conseil des Etats (-2). Lui-même y est réélu dans son Canton en tête. Coïncidence? Le 13 décembre, le Parlement réélit le Vaudois Guy Parmelin au Conseil fédéral avec le meilleur score. 215 voix. Elu en 2015. Lui est le premier Sage UDC latin. Symboles.Continue reading

Christoph Blocher. L’UDC peut-elle gagner sans son stratège historique?

Christoph Blocher. L’UDC – premier parti suisse – peut-elle gagner sans son stratège historique? Il n’apparaîtrait plus dans le clip UDC des élections 2023 (« Tribune de Genève », « 24 Heures »). Ce serait une première. Si l’UDC, longtemps 4e, devient premier, c’est largement grâce à Blocher. Ses thèses sur l’Europe, l’immigration et la souveraineté font mouche. Le dépassement se situe dans les années 1999-2003. Présidence nominale Ueli Maurer. 29,4% en 2015 (le sommet). Présidence Toni Brunner. 25,6% encore en 2019. Toujours en tête. Présidence Albert Rösti. Aujourd’hui, Marco Chiesa.Continue reading

Guy Parmelin et Albert Rösti au Conseil fédéral. UDC. Pouvoir. Intégration.

Guy Parmelin et Albert Rösti. L’UDC, avec 2 Conseillers fédéraux sur 7, confirme son ascension. Toute contestation semble s’évanouir. Parmelin et Rösti, eux, savent s’intégrer. L’ancêtre PAI-PAB est fondé en 1917-1918. Rudolf Minger, son premier Conseiller fédéral, est élu en 1929. Suivent Eduard von Steiger, Markus Feldmann, Friedrich Traugott Wahlen, Rudolf Gnägi, Leon Schlumpf, Adolf Ogi. Un Sage sur sept. Cela correspond a sa force réelle. Jusque-là, l’UDC est le 4e parti. Normal.Continue reading

Marco Chiesa – Président tessinois. L’UDC alémanique et ses Latins

Marco Chiesa. Le président tessinois de l’UDC suisse sera-t-il l’un des héros des élections fédérales du 22 octobre? Un sondage SOTOMO/SSR promet au plus grand parti du pays une progression de 25,6% en 2019 à 27,1%. Consolidation donc. Ce serait un événement. Car l’UDC est probablement le plus alémanique des grands partis suisses. Fondation en 1917-1918. Entrée au Conseil fédéral en 1929. Ses premiers Sages sont exclusivement germanophones. Minger. Von Steiger. Feldmann. Wahlen. Gnägi. Schlumpf. Ogi. Schmid (passé au PBD). Blocher. Widmer-Schlumpf (passée au PBD). Maurer. En 2015, l’élection du Vaudois Guy Parmelin marque un tournant. 2022, Bernois Albert Rösti. Sommet de l’UDC suisse – 29,4% en 2015.Continue reading

Albert Rösti et Guy Parmelin. UDC, 18 juin et Christoph Blocher.

Albert Rösti comme Guy Parmelin? Le nouveau Conseiller fédéral UDC bernois, chef de l’Environnement et de l’Energie, réussira-t-il à se couler dans la collégialité du Gouvernement sans fâcher le stratège Christoph Blocher? La campagne du 18 juin sur la Loi Climat fournit une nouvelle expérience. L’UDC est contre. Rösti lui-même – avant son élection – l’était aussi. Mais le Conseil fédéral, lui, est pour. Lors de sa présentation, Rösti ne trahira pas le Collège dont il est l’un des 7 acteurs. Exploit?Continue reading

Marco Chiesa. Président UDC gagnant. Un parti très alémanique et ses Latins.

Marco Chiesa. Le premier Président latin de l’UDC suisse – en poste depuis 2020 – marque des points. Plusieurs élections cantonales récentes se soldent par des succès. Voyez ce 2 avril à Genève, à Lucerne et dans son Tessin natal. Des projections et sondages promettent à l’UDC une consolidation de sa position de tête pour les élections fédérales du 22 octobre. Sa progression est quasi-continue depuis 1987 (alors à 11%). De 4e parti suisse, l’UDC devient première en 1999-2003. Ses seuls coups d’arrêt se situent en 2011 (26,6%) et 2019 (25,6%). A haut niveau.Continue reading

Roger Köppel. 22 octobre sans lui. Blocher. La « Weltwoche ». Poutine. Un cas à part.

Roger Köppel.  Le Conseiller national UDC et rédacteur en chef de la « Weltwoche » ne se représente pas aux élections du 22 octobre. Coup dur pour l’UDC? Car c’est une « locomotive ». En 2015, le Zurichois fait le meilleur score du pays. En 2019, il réalise encore l’un des meilleurs.  Vite, il fait partie du petit groupe d’élus capables de succéder un jour à l’irremplaçable stratège Christoph Blocher. Son hebdomadaire devient l’une des voix majeures du camp blochérien. Le Conseiller fédéral PSS Alain Berset – longtemps vedette de sondages – est l’une de ses cibles favorites. Son hostilité à l’action du Gouvernement contre la pandémie Covid – action dirigée par Berset – ne connaît guère de répit.Continue reading

Marco Chiesa et l’UDC. 22 octobre revanche. Etrangers thème-phare.

Marco Chiesa. L’UDC, présidée par le Tessinois, se relancera-t-elle aux élections du 22 octobre ? Certes, en 2019, elle est toujours en tête. Avec 25,6% des voix. Contre 16,8% au PSS, 15,1% au PLR, 13,8% au Centre, 13,2% aux Verts historiques, 7,8% aux Verts libéraux. Mais elle recule face à son record de 2015. 29,4%. Depuis 1987, l’UDC – reprise en mains par Christoph Blocher – ne recule que deux fois. En 2011 et 2019. Il n’empêche. L’UDC, longtemps 4e parti de Suisse, devient première. Le décrochage se situe en 1999-2003. Exploit.Continue reading

UDC 2023. Maurer « fait du Blocher ». Chiesa visé. 22 octobre en vue.

Ueli Maurer. Le Conseiller fédéral UDC sortant, à peine sorti, redevient-il chef de parti ? Une réunion de cadres UDC à Bad Horn TG donne l’alerte. Il adjure ses amis de durcir le combat (« NZZ am Sonntag »). Elections du 22 octobre en vue. Pour le Zurichois, il s’agit de ne pas les perdre comme en 2019. Est visé l’actuel président – le Tessinois Marco Chiesa. Peut-être aussi les deux Conseillers fédéraux UDC en fonction. Le Vaudois Guy Parmelin et le Bernois Albert Rösti. L’ancien et le nouveau. Avertissement ?Continue reading

Rösti, Parmelin et les « demi-Conseillers fédéraux ». Entre Ogi et Blocher.

Albert Rösti et Guy Parmelin. Tel est dès le 1er janvier le duo UDC du Conseil fédéral. Le Bernois obtient l’Environnement, les Transports, l’Energie et la Communication (le DETEC). Le Vaudois garde l’Economie, la Formation et la Recherche. Donc, ils exerceront une influence majeure sur la politique du climat, du gaz et de l’électricité. C’est l’un des domaines où leur UDC entre régulièrement en collision avec la majorité du Gouvernement. Or, Rösti et Parmelin font partie d’un Collège où siègent Ignazio Cassis, Karin Keller-Sutter, Viola Amherd, Alain Berset et Elisabeth Baume-Schneider (2 PLR, 1 Centriste, 2 PSS). Ils ne gouverneront pas seuls.Continue reading