26.02.2008
Jacqueline de Quattro, radicale vaudoise, fait une percée. Ce samedi à Coire, cette Conseillère d’Etat devrait accéder à la présidence des Femmes radicales suisses. Son ascension dans le parti national suit de près celle dans le parti vaudois
Née à Zurich, Jacqueline de Quattro passe ses 11 premières années en Suisse alémanique. Puis, avec sa famille, elle passe en pays de Vaud. On la suit à Pully, à Lausanne, à La Tour-de-Peilz. Juriste et avocate, elle occupe différentes fonctions judiciaires (y compris au Tribunal fédéral). Puis, les événements s’accélèrent. En 2006, elle est élue à l’Exécutif de la Tour-de-Peilz. En 2007, elle fait le saut du Gouvernement vaudois. Un moment, on croit sa campagne en danger. Elle semble déranger certaines personnes. Yvette Jaggi, ancienne syndique socialiste de Lausanne, la prend en cible. Mais elle a ses partisans. Finalement, c’est une fausse alerte. Jacqueline de Quattro passe confortablement la rampe.
Elle fait aussi son chemin dans le Parti radical suisse. En 2005, le Tessinois Fulvio Pelli, président central, l’appelle pour la mise en œuvre du programme. Sa maîtrise des langues facilite cette mise sur orbite. Jacqueline de Quattro est parfois perçue comme une radicale « loi et ordre ». Les thèmes « délinquance » et « violence des jeunes » prennent de la place dans son discours. Là, elle compte sur la vigilance des parents et des enseignants. Incidemment, Jacqueline de Quattro est adepte des arts martiaux dont elle fut championne. Mais elle insiste également sur le renforcement des mesures d’intégration des jeunes – particulièrement dans le marché du travail. Jacqueline de Quattro peut encore grandir.