Jean-Pierre Beuret, pionnier du Jura, défend les jeux d’argent pour la bonne cause

08.05.2008

Jean-Pierre Beuret – ancien ministre jurassien et actuel président de la Loterie romande – lance en grand style l’initiative fédérale « pour des jeux d’argent au service du bien commun ». Son but est de protéger certains jeux – loteries et paris en tête – contre une privatisation menaçante. Des milliers d’institutions culturelles, sociales, sportives et autres en profitent. Loterie Romande, Swisslos et Sport Toto sont du lot. L’initiative entend aussi freiner les appétits fédéraux dans ce secteur et conserver aux cantons le principal droit de regard. Elle pousse encore ce pouvoir fédéral à verser dans les assurances sociales – vieillesse, survivants et invalidité – une part plus grande des bénéfices des casinos. Jean-Pierre Beuret fait de cette cause un livre de combat (« Le premier mécène romand en péril », collection du « Savoir Suisse »)

Des personnalités politiques, culturelles et sportives de toutes couleurs entourent Jean-Pierre Beuret. On y repère, par exemple, la Fribourgeoise Ruth Lüthi (ancienne Conseillère d’Etat socialiste), le Vaudois Guy Parmelin (Conseiller national UDC), le Neuchâtelois Jean Guinand (ancien Conseiller d’Etat et national libéral), le Genevois René Longet (ancien Conseiller national socialiste).

Il est sur le devant de la scène depuis 30 et plus, Jean-Pierre Beuret. Et il commence tôt. Né en 1947, il figure dès 1978 – pour le Parti chrétien-social indépendant – dans le premier Gouvernement jurassien. Il y reste 16 ans. Agriculteur de formation, il y est ministre de l’Economie. Dès 1995, il fait le saut de la présidence de la Loterie romande. Après tant d’années, l’homme n’a rien perdu de son énergie.