Les libéraux-radicaux et l’UDC peinent à s’allier

L’UDC de Christoph Blocher et le PLR (libéral-radical) de Fulvio Pelli peinent à s’allier pour les élections fédérales du 23 octobre. Au Conseil national, ils concluent un apparentement dans le Pays de Vaud – mais dans huit cantons en 2007 (« Le Temps » des 22 et 25 août)

Au Conseil des Etats aussi, il y a bagarre. A Zurich, le PLR ne soutient pas l’UDC Christoph Blocher. Du coup, le président cantonal de l’UDC, Alfred Heer, appelle à ne pas réélire le PLR Felix Gutzwiller (« Tages-Anzeiger » du 25 août). A gauche et au centre, les désunions paraissent moins nombreuses.

Ces tensions surgissent au moment où un sondage apporte du neuf (Demoscope, « Blick » du 22 août). En tête, l’UDC subirait une perte plus nette (24,8% des voix contre 28,9% en 2007). Au troisième rang, le PLR se consoliderait (17,8% contre 17,7%). On note aussi une stabilité socialiste (19,5%), un tassement du PDC (12,4% contre 14,5%), une avance des Verts (9,9% contre 9,6%), des Verts libéraux (7,2% contre 1,4%) et du Parti bourgeois démocratique PBD (3%).

Rivaux, l’UDC et le PLR jouent gros. Car ils pourraient perdre le 23 octobre et sortir affaiblis pour l’élection du Conseil fédéral du 14 décembre. Aujourd’hui, l’Exécutif, assez centriste, est formé de deux socialistes (Micheline Calmy-Rey et Simonetta Sommaruga), une PDC (Doris Leuthard), une PBD (Eveline Widmer-Schlumpf), deux PLR (Didier Burkhalter et Johann Schneider-Ammann) et un UDC (Ueli Maurer). En 2010 déjà, le PLR Schneider-Ammann et l’UDC Rime se défiaient. Bref, le retour d’une vraie majorité de droite, avec 2 UDC et 2 PLR, devient difficile. Mais qui sait ?