Prometteuse, Cesla Amarelle! Minoritaires, les femmes politiques luttent.

Cesla Amarelle! Une valeur prometteuse parmi les femmes en politique fédérale, c’est elle.

Née en Uruguay, professeure de droit à l’Université de Neuchâtel, cette socialiste vaudoise brille sur l’asile, les étrangers, les droits populaires et d’autres thèmes. Elle occupe une place remarquée dans plusieurs classements («Le Temps» du 2 décembre, «Tribune de Genève» et «24 Heures» du 3 décembre, «L’Hebdo» du 5 décembre). A surveiller

L’équipe de «L’Hebdo» – une femme, un homme – est la plus féministe. Elle se concentre sur les nouveaux venus. Côté romand, Cesla Amarelle y rivalise avec Yannick Buttet (PDC Valais), Jean Christophe Schwaab (socialiste Vaud) et Olivier Feller (libéral-radical Vaud). Côté alémanique, Karin Keller-Sutter (libérale-radicale St-Gall), Nadja Pieren (UDC Berne) et Jacqueline Badran (socialiste Zurich) font face à Heinz Brand (UDC Grisons), Balthasar Glättli (Vert Zurich), Andrea Caroni (libéral-radical Appenzell) et Cédric Wermuth (socialiste Argovie). Voyez l’équipe du «Temps» (une femme, deux hommes). Seule femme, Cesla Amarelle y rejoint Caroni, Wermuth, Glättli, Thomas Aeschi (UDC Zoug) et Martin Candinas (PDC Grisons).

Il y a l’équipe «Tribune de Genève» – «24 Heures» (une femme, trois hommes). Ses podiums – avec anciens et nouveaux – sont masculins: Roger Nordmann (socialiste), Guy Parmelin (UDC) et Jean Christoph Schwaab (socialiste) pour Vaud, Christian Lüscher (libéral-radical), Carlo Sommaruga (socialiste) et Antonio Hodgers (Vert) pour Genève. Là, les femmes sont minoritaires comme au Conseil national et au Conseil des Etats (28,5% et 19,6% en 2011). Partie remise?