La Suisse de Didier Burkhalter, entre la Russie, l’Union européenne (UE), les Etats-Unis et d’autres grands acteurs, engage une partie difficile. En jouer comme des «poids» et des «contrepoids» devient moins simple que jamais.
Voyez la Russie de Vladimir Poutine. Jusqu’à présent, la Suisse entretient avec elle de bonnes relations. Avec une action militaire russe en Ukraine et en Crimée, le tableau peut changer. Pour Poutine, le but est d’y protéger les Russes et les intérêts russes. Ailleurs, cela sera perçu comme une invasion. L’affaire est d’autant plus pointue que la Suisse de Didier Burkhalter préside l’Organisation pour la Coopération et la Sécurité en Europe (OSCE). On y trouve la Russie, des républiques de l’ex-URSS (Ukraine comprise), mais aussi les Etats-Unis, le Canada et le gros de l’Europe. Les tensions Ukraine-Russie y ont donc leur place. S’il y a bien action militaire russe en Ukraine, la présidence suisse de l’OSCE ne pourra pas l’ignorer. Les «bonnes relations» Suisse-Russie y survivront-elles
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