Christophe Büchi – expert des liens Romands-Alémaniques et correspondant de la «Neue Zürcher Zeitung» – s’éloigne à un moment spécial («Le Temps» du 26 mai, «NZZ» du 31 mai). Car la Suisse des quatre langues frémit. Le «bloc» romand – Fribourg, Vaud, Valais, Neuchâtel, Genève, Jura – subit des destins variés. Voyez l’acceptation ce 9 février de l’initiative UDC « contre l’immigration de masse ». Ces cantons perdent (avec Zurich, Bâle-Ville et Zoug). Prenez le rejet ce 18 mai de l’avion de combat «Gripen». Ces cantons gagnent (avec Zurich, Berne, les deux Bâles, Schaffhouse et Tessin). La cassure linguistique est partielle. Des villes alémaniques votent comme les Romands. Mais c’est une alerte
Mois : juin 2014
Maurer peut sourire. Echec du Gripen ou pas, l’armée reste très soutenue.
L’UDC Ueli Maurer et les partisans d’une armée forte – après le refus populaire de l’avion de combat Gripen du 18 mai – prendront-ils leur revanche? L’espoir vient de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich.
80% de la population suisse – selon un sondage réalisé quatre mois avant le vote Gripen – jugent l’armée nécessaire. 61% des personnes y soutiennent une armée de milice. Seules 37% d’entre elles estiment les dépenses de l’armée exagérées. Quant à la neutralité, elle est plébiscitée par 96% des gens. Qui dit mieux