Ensemble, le Vert libéral Bäumle et le Vert historique Glättli! Pour le Conseil fédéral?

Ils se réconcilient, les Verts ? Ecoutez Martin Bäumle, président des Verts libéraux, et Balthasar Glättli, chef du groupe parlementaire des Verts historiques (« SonntagsZeitung » du 28 septembre). Sur l’écologie, ils ne peuvent guère compter sur les autres partis. Ils doivent donc s’unir. Certes, ils divergent parfois (ex : asile, questions sociales). Mais cela ne doit pas empêcher la coopération. Une candidature commune au Conseil fédéral est envisagée

Rappel ! Les Verts historiques (« à gauche ») et les Verts libéraux (« au milieu ») rompent en 2004. A Zurich, puis ailleurs. Aux élections fédérales de 2011, les Verts historiques totalisent 8,4% des voix (en repli), les Verts libéraux 5,4% (en progrès). Depuis, aux élections cantonales, les Verts libéraux brillent plus souvent que les Verts historiques. Cette réconciliation verte coïncide avec la collaboration croissante entre PDC et PBD (partis « du milieu »).

Quel siège du Conseil fédéral pour les Verts ? Aujourd’hui, deux libéraux-radicaux (Didier Burkhalter, Johann Schneider-Ammann) y voisinent avec deux socialistes (Simonetta Sommaruga, Alain Berset), une PDC (Doris Leuthard), une PBD (Eveline Widmer-Schlumpf), un UDC (Ueli Maurer). Arithmétiquement, le siège PBD et l’un des sièges libéraux-radicaux – fragiles – pourraient intéresser l’UDC et le centre-gauche (dit Bäumle). Mais les contenus politiques comptent plus que ces calculs (complète Glättli). En général, les Verts – comme le Centre-Gauche – appuient la composition actuelle de l’Exécutif. Doris Leuthard et Eveline Widmer-Schlumpf y contribuent fortement – avec les socialistes – à la sortie du nucléaire. Et cela se sait.

Les Conseillers nationaux zurichois Martin Bäumle (Vert libéral, président) et Balthasar Glättli (Vert historique, chef du groupe parlementaire). Photos © Wikipédia, http://www.parlament.ch

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