Simonetta Sommaruga, présidente de la Confédération 2015 ! Cinq des sept premières Conseillères fédérales y ont droit. On y voit les socialistes Ruth Dreifuss (1999) et Micheline Calmy-Rey (2007, 2011), la PDC Doris Leuthard (2010), la PBD Eveline Widmer-Schlumpf (2012). Deux sortent du Collège avant d’y accéder : la radicale Elisabeth Kopp (1989 ; démission liée aux affaires de son mari, Hans Kopp) et la PDC Ruth Metzler (2003 ; évincée par l’UDC Christoph Blocher). Ces présidences féminines sont des symboles
Et puis, Simonetta Sommaruga est un « cas ». Non-juriste, elle étudie le piano et les langues, devient une actrice de la protection des consommateurs. Elue en 2010, cette Bernoise hérite peut-être d’un Département non désiré – Justice et Police. Mais elle impose sa marque sur des thèmes variés : asile et migration, salaires femmes-hommes, femmes dans l’entreprise, droit de la famille, mariages forcés, autorité parentale, drame des enfants placés, droit au suicide, armées privées, logiciels espions, etc. On lui résiste parfois (ex : financement des partis). Avant Ueli Maurer, elle encourage à Lille Roger Federer, Stan Wawrinka et le tennis helvétique. Elle y salue le président François Hollande, autre socialiste, invité en Suisse. La présence de Simonetta Sommaruga est forte.
Au Conseil fédéral aussi, c’est une figure. A droite, certains rangent Simonetta Sommaruga et Alain Berset (duo socialiste), Doris Leuthard (PDC) et Eveline Widmer-Schlumpf (PBD) au centre-gauche. Didier Burkhalter, Johann Schneider-Ammann et Ueli Maurer (duo libéral-radical, un UDC) formeraient le centre-droit. Mieux vaut vérifier.
Simonetta Sommaruga, présidente de la Confédération pour 201. Photo © Bundeskanzlei