En forme, la Suisse 2012-2015 de Burkhalter et Sommaruga? Voyez 2015!

En forme, la Suisse de Didier Burkhalter et Simonetta Sommaruga ? Depuis 2012, aucune Conseillère fédérale, aucun Conseiller fédéral ne s’en va. Les relations entre Sages paraissent courtoises. Côte à côte, on voit deux socialistes (Simonetta Sommaruga, Alain Berset), une PDC (Doris Leuthard), une PBD (Eveline Widmer-Schlumpf), deux libéraux-radicaux (Didier Burkhalter, Johann Schneider-Ammann), un UDC (Ueli Maurer). Certes, des échecs, face au Peuple ou au Parlement, crépitent. Tout n’est donc pas lisse

Le contraste, avec les années d’avant, frappe. Des secousses les chahutent. La Législature 2003-2007 commence par une éviction (la PDC Ruth Metzler par l’UDC Christoph Blocher), la Législature 2007-2011 par une autre (Blocher par Eveline Widmer-Schlumpf). Pour la première fois depuis 1959, la composition du Gouvernement change. Entre-temps, Doris Leuthard surgit en 2006 (pour Joseph Deiss), Ueli Maurer en 2008 (pour Samuel Schmid), Didier Burkhalter en 2009 (pour Pascal Couchepin), Simonetta Sommaruga et Johann Schneider-Ammann en 2010 (pour Moritz Leuenberger et Hans-Rudolf Merz), Alain Berset en 2011 (pour Micheline Calmy-Rey). Après la fièvre des successions, le calme ?

Tout se passe comme si le Conseil fédéral actuel, après les évictions de 2003 et 2007 (les premières depuis le XIXe siècle), avait « digéré ». Est-ce une raison, à fin 2015, de réélire les Sages ? Sûr : les perdants comme les gagnants du nouvel équilibre devront se battre (conquête d’un 2e siège UDC, maintien d’un siège PDB ou de deux sièges libéraux-radicaux, entrée des Verts, etc). Il n’y aura pas de trêve.

Didier Burkhalter (président sortant de la Confédération) et Simonetta Sommaruga (présidente élue). Photos © Bundeskanzlei

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