Gare aux Verts libéraux de Martin Bäumle ! Pour les élections fédérales de l’automne, ils sont à la hausse. Ils progressent aux élections cantonales comme dans les sondages. Cela peut leur donner un rôle d’arbitre. Ce 8 mars déjà, ils proposent une initiative fiscale discutée. Les Verts libéraux naissent en 2004 à Zurich et ailleurs d’une scission « centriste » des Verts historiques. En Suisse romande, des dissidents « bourgeois » les rejoignent. On y remarque les Zurichois Martin Bäumle, Tiana Angelina Moser, Verena Diener, la Vaudoise Isabelle Chevalley, d’autres. Leurs voix comptent
Où sont les Verts libéraux ? Les avis divergent. Selon le classement gauche-droite des Conseillers nationaux (« Le Temps » et « Neue Zürcher Zeitung » du 25 novembre), ils sont à la gauche du milieu. Avec le PBD, le PDC, les Verts historiques et les socialistes, ils devraient donc soutenir la « majorité de centre-gauche » du Conseil fédéral (la PBD Eveline Widmer-Schlumpf, la PDC Doris Leuthard, les socialistes Simonetta Sommaruga et Alain Berset). Logique ?
Mais certains voient les Verts libéraux regarder vers la « minorité de droite » (l’UDC d’Ueli Maurer plus peut-être que les libéraux-radicaux de Didier Burkhalter et Johann Schneider-Ammann). Des propos du président Bäumle y pousseraient (« NZZ am Sonntag » du 14 septembre). Mais c’est plus subtil. Car ces Verts libéraux voudraient recomposer le Conseil fédéral avec 2 socialistes, 2 UDC, 1 PDC, 1 libéral-radical. L’ultime siège serait attribué selon les élections à d’autres acteurs « du milieu » comme le PBD ou les Verts libéraux (« Nordwestschweiz » du 10 janvier). A creuser ?
Conseillers nationaux verts libéraux Martin Bäumle et Isabelle Chevalley. Photos © http://www.parlament.ch