Darbellay, Schwaller, Diener et Cie s’en vont. « Centre-gauche » affaibli?

 

Parti démocrate-chrétien, attention ! C’est peut-être lui, ce 18 octobre, le plus affaibli par le départ de ses figures fortes. Le Valaisan Christophe Darbellay (président du parti) comme le Fribourgeois Urs Schwaller (ex-chef du groupe parlementaire) s’en vont. La Saint-Galloise Lucrezia Meier-Schatz, autre actrice écoutée, s’éloigne. Epreuve ?

 

Ce péril se vérifie pour d’autres forces du « centre-gauche ». Les Verts libéraux Verena Diener (Zurich) et Markus Stadler (Uri), au Conseil des Etats, s’effacent. Leurs successeurs pourraient être d’une autre couleur. Le PBD paraît moins menacé. Mais le Bernois Werner Luginbühl, son unique sénateur, affronte l’UDC Albert Rösti. Verts historiques : Maja Graf – vedette du film « Le Génie Helvétique » – serait gênée à Bâle-Campagne par des rivalités de petits partis. Les départs d’Ueli Leuenberger (Genève), Geri Müller (Argovie) ou Daniel Vischer (Zurich) sont des risques. Socialistes : on en dira autant de Maria Bernasconi (Genève encore), Stéphane Rossini (Valais), Jacqueline Fehr ou Andreas Gross (Zurich). Tous marquent le Parlement sortant. En plus, certains partis de « centre-gauche », le 18 octobre, sont guettés par le tassement.

 

« A droite », le péril est-il moins grand ? UDC : l’absence du Valaisan Oskar Freysinger pèsera. Libéraux-radicaux : Christine Egerszegi (Argovie), Gabi Huber (Uri) ou Felix Gutzwiller (Zurich) manqueront. D’autres figures influentes restent. En plus, UDC et libéraux-radicaux seraient en forme. Tout cela, le 9 décembre, marquera-t-il l’élection des 7 Conseillers fédéraux ? Accrochons-nous.