Petra Gössi, prochaine présidente des libéraux-radicaux ? Les chances de cette Schwyzoise de succéder à l’Argovien Philipp Müller grandissent. La renonciation du Bernois Christian Wasserfallen, précédent favori, y pousserait. Avec le Tessinois Ignazio Cassis, chef du groupe parlementaire, elle formerait le nouveau tandem. Elle serait aussi l’une des seules femmes présidentes dans les principaux partis. Seule la Verte bernoise Regula Rytz continuerait (la Vaudoise Adèle Thorens se retire). D’autres partis importants pourraient être à nouveau pilotés par des hommes. A l’UDC, le favori serait Albert Rösti (Berne aussi), au PDC Gerhard Pfister (Zoug). Chez les socialistes, on trouve toujours Christian Levrat (Fribourg), chez les Verts libéraux Martin Bäumle (Zurich), au PBD Martin Landolt (Glaris). Mais qui sait ?
Pierre Maudet, président sortant de la Commission fédérale pour l’enfance et la jeunesse ? Après 10 ans, ce libéral-radical de Genève partirait (« Le Matin Dimanche », 7 février). Ce départ nuirait-il à son accession, un jour, au Conseil fédéral ? Pas sûr. Certains Conseillers fédéraux n’ont jamais siégé au Parlement suisse. Exemples ? Les radicaux Hans Schaffner (1961) et Ernst Brugger (1969). Les socialistes Ruth Dreifuss (1993) et Micheline Calmy-Rey (2002). La PDC Ruth Metzler (1999). L’UDC-PBD Eveline Widmer-Schlumpf (2007). Et puis, comme Conseiller d’Etat genevois, Pierre Maudet reste très en vue.
Contesté, l’accord secret conclu au début des années 1970 par le Conseiller fédéral socialiste Pierre Graber et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) ? Jean Ziegler, ex-Conseiller national socialiste, y croit. D’autres pas ou peu – comme Franz Blankart (ex-collaborateur de Graber, ex-Secrétaire d’Etat), Carla Del Ponte (ex-procureure) ou Michel Barde (ex-CICR). Pour raison d’Etat, mieux vaudrait-il d’ailleurs que cet accord, s’il existe, reste secret ? Non ?