Darbellay entravé? Ses ennemis relancés? 2017 bousculé? Etat des forces.

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Veut-on la peau de Christophe Darbellay ? La révélation d’une paternité hors-mariage relance-t-elle, en Valais, les ennemis de ce chef démocrate-chrétien ? Son élection au Conseil d’Etat valaisan, en 2017, pourrait-elle en souffrir ? A première vue, son ascension politique est irrésistible. Presque tout lui réussit. Diplômé en agronomie de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich. Vice-directeur de l’Office fédéral de l’agriculture. Conseiller national influent (2003-2015). Président charismatique du PDC suisse (2006-2016). Qui dit mieux ?

 

Mais, en Valais surtout, Christophe Darbellay garde peut-être des adversaires. Certains, très à droite, se souviennent avec aigreur de ses débuts sous les couleurs chrétiennes-sociales. Son rôle éminent dans l’éviction de Christoph Blocher (UDC) et l’élection d’Eveline Widmer-Schlumpf (UDC-PBD) – en 2007 au Conseil fédéral – reste dans de nombreuses mémoires. On en dira autant de son partenariat avec le chef socialiste Christian Levrat, de son active participation à la construction, entre 2007 et 2015, d’une alliance « de centre-gauche ». Ainsi, en 2008, sa première candidature au Gouvernement valaisan bute sur son rival Maurice Tornay. Enfin, le PDC suisse, malgré le brio de la présidence Christophe Darbellay, peine à se redresser durablement.

 

En danger, Christophe Darbellay ? Bah ! En Valais comme ailleurs, les mœurs évoluent. Dans un canton où les concurrences politiques deviennent plus rudes (voyez l’UDC d’Oskar Freysinger), Darbellay reste un atout électoral de premier ordre. On ne gaspille pas.