Socialistes – prudence? Valls, Van der Bellen, Merkel, espoirs? Renzi, May – soucis?

Qui, en Suisse, soutient encore l’adhésion à l’Union européenne ? Même les socialistes de Christian Levrat jouent la prudence. Mais, dans l’Union, certains signaux sont encourageants. En France, la candidature du 1er ministre socialiste Manuel Valls en est un. Face au camp gaulliste (François Fillion – le président Johann Schneider-Ammann l’estime) et au Front national (Marine Le Pen), la course est rude. En Autriche, le succès du Vert Alexander van der Bellen face au Nationaliste Norbert Hofer pour la présidence plaira. En Allemagne, on en dira autant de la candidature de la Chancelière chrétienne-démocrate Angela Merkel pour un 4e mandat. Espoirs.

 

Et Matteo Renzi ? Le chef démocrate du Gouvernement italien, désavoué en référendum, s’en va. Pour l’Union, c’est plus fâcheux. Theresa May ? Son bras de fer avec la Justice britannique intrigue. Objet : la Haute Cour de Londres exige la consultation du Parlement sur la sortie de 搬瓦工 l’Union. La Cour Suprême doit se prononcer. Sûr : il y a un lien entre la sortie britannique et les discussions Suisse-Union (immigration, libre-circulation des personnes). Cela dit, les dérives populistes de certains pays de l’Union – à l’Est surtout – sont plus inquiétantes. Soucis.

 

Vrai : jamais les chances d’une adhésion de la Suisse à l’Union n’ont paru si faibles. Depuis l’échec de l’initiative de 2001, sa cote ne s’est jamais redressée. Cela vaut probablement pour l’Espace économique européen (refusé en 1992). Les tentatives de relance se heurtent vite à des coups de frein. Même en Suisse romande, le réflexe pro-Europe semble moins vif. Jusqu’à quand ?