Macron et Merkel face à May – Burkhalter perplexe. Retraites – piste Widmer-Schlumpf.

Suisse-Europe ! Des signaux forts crépitent. Voyez la France d’Emmanuel Macron. La probable élection d’une majorité favorable au président centriste – les 11 et 18 juin – promet une consolidation de l’Europe intégrée. Prenez l’Allemagne d’Angela Merkel. Un 5e mandat pour la Chancelière chrétienne-démocrate – ce 24 septembre – y ajouterait. Pour la Suisse de Doris Leuthard, l’Europe fiable y gagnerait. Pour le succès de négociations, ce serait mieux.

 

Mais visez la Grande-Bretagne de Theresa May. Les suites de l’étrange élection du 8 juin inquiètent. Cette conservatrice perd sa majorité absolue et compose avec des Unionistes d’Irlande du Nord. Les travaillistes de Jeremy Corbyn progressent. Certains poussent l’excentrique Boris Johnson au pouvoir. L’issue du « Brexit » Grande-Bretagne – Union se trouble. Or, les statuts de la Suisse et du Royaume-Uni face à l’Union pouvaient se rapprocher. La perplexité du Conseil fédéral – Didier Burkhalter surtout, Doris Leuthard et Simonetta Sommaruga un peu – peut se prolonger. Paralysie ?

 

Eveline Widmer-Schlumpf ! L’ancienne ministre PBD – présidente de « Pro Senectute » – appuie la réforme des retraites du 24 septembre (« SonntagsBlick » du 11 juin). Certains s’en offusquent. Car « Pro Senectute » décidera le 22 juin. Cette réforme est portée par le Conseil fédéral, le socialiste Alain Berset et le Parlement. L’opposition est surtout de droite. En Suisse romande, des patrons acceptent, la gauche dure refuse. Mais rappelez-vous – le 12 février – les doutes d’Eveline Widmer-Schlumpf sur la fiscalité des entreprises. Alors ? Au 24 septembre !