Petra, Elisabeth et la 8e Conseillère fédérale. Berset et les 60%.

60% de « oui » ! 28% de « non » ! Tel serait le score de la réforme des retraites du 24 septembre (« Schweiz am Wochenende », 1er juillet). Une acceptation serait la première du genre depuis la 10e révision de l’AVS de 1995. C’est l’époque de la socialiste Ruth Dreifuss au Conseil fédéral. Depuis, tous les projets d’envergure échouent. Pannes.

 

Alain Berset (socialiste aussi), le Gouvernement et le Parlement sont favorables à la réforme (Conseil national « droitier » de justesse, Conseil des Etats « centriste » nettement). Le « centre-gauche » – PDC, PBD, Verts libéraux et historiques, socialistes, syndicats, paysans – se rallie. Les « droites » – UDC, libéraux-radicaux, des organisations patronales – s’opposent. Des « dissidents » surgissent. Points sensibles : les hausses de l’AVS, de la TVA et des cotisations, la baisse de la prévoyance professionnelle, la retraite des femmes à 65 ans. La réforme ferait l’objet de deux votes : la TVA (vote obligatoire du peuple et des cantons) et le reste (peuple seul, référendum de la gauche « dure », délai 6 juillet). Mais la campagne du 24 septembre est longue. Risque de démobilisation ? Danger ?

 

Petra Gössi (présidente des libéraux-radicaux PLR) sonne-t-elle la « réhabilitation » d’Elisabeth Kopp (1ère Conseillère fédérale 1984-89) ? Ce serait lors de l’assemblée du 2 septembre à Neuchâtel. Le PLR y aborde la succession Didier Burkhalter du 20 (« Aargauer Zeitung », 3 juillet). Beaucoup souhaitent une 8e Conseillère fédérale (ex : Laura Sadis, Isabelle Moret). En 1989, Elisabeth Kopp démissionne pour une affaire de son mari Hans. En 1990, le Tribunal fédéral la blanchit. Mais ses relations avec le parti restent délicates ? Moment « M » ?