Etincelles socialistes. Levrat/Funiciello. Les jeunes. Avions, riches, retraites.

Rivaux, le Parti socialiste de Christian Levrat et la Jeunesse socialiste de Tamara Funiciello ? L’assemblée du 14 octobre à Olten pourrait en frémir. Le projet d’achat de nouveaux avions de combat s’annonce comme pomme de discorde. La direction du Parti ne s’opposerait pas – sous conditions – à 20 ou 30 appareils. La Jeunesse pourrait se cabrer. Et puis, le lancement par la Jeunesse d’une initiative fiscale pour faire payer les riches fait débat. Avant, lors du vote du 24 septembre sur la réforme des retraites, le « non » de la Jeunesse l’emporte sur le « oui » du Parti. Le refus des femmes et des jeunes frappe (sondage Tamedia). Le Conseiller fédéral socialiste Alain Berset, le Gouvernement et le centre-gauche du Parlement sont en échec. Tout est à revoir.

 

Bref, le « virage à droite » des élections 2015 – succès de l’UDC et des libéraux-radicaux – se complique. D’abord, il se concrétise mal. « A droite » (UDC, PLR, voire PDC), la concurrence reste vive. Les socialistes de Levrat, les Verts de Regula Rytz et d’autres en profitent. Certes, le rejet des retraites du 24 septembre doit beaucoup à l’UDC d’Albert Rösti et au PLR de Petra Gössi, mais aussi à la Jeunesse socialiste, à « la gauche de la gauche ». Décisif ?

 

Question : les socialistes en sont-ils affaiblis ? Pas sûr. Les divisions internes sont parfois stimulantes. A l’UDC, la compétition entre l’aile « Blocher » et d’autres n’empêchera pas le parti de grandir. Et depuis 2015 ? Socialistes et Verts libéraux tiennent bon, PLR et Verts historiques avancent, UDC, PDC et PBD feraient moins bien (« Bund » et « Tages-Anzeiger », 13 octobre). Côté socialiste, Olten en dira plus.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rivaux, le Parti socialiste de Christian Levrat et la Jeunesse socialiste de Tamara Funiciello ? L’assemblée du 14 octobre à Olten pourrait en frémir. Le projet d’achat de nouveaux avions de combat s’annonce comme pomme de discorde. La direction du Parti ne s’opposerait pas – sous conditions – à 20 ou 30 appareils. La Jeunesse pourrait se cabrer. Et puis, le lancement par la Jeunesse d’une initiative fiscale pour faire payer les riches fait débat. Avant, lors du vote du 24 septembre sur la réforme des retraites, le « non » de la Jeunesse l’emporte sur le « oui » du Parti. Le refus des femmes et des jeunes frappe (sondage Tamedia). Le Conseiller fédéral socialiste Alain Berset, le Gouvernement et le centre-gauche du Parlement sont en échec. Tout est à revoir.

 

Bref, le « virage à droite » des élections 2015 – succès de l’UDC et des libéraux-radicaux – se complique. D’abord, il se concrétise mal. « A droite » (UDC, PLR, voire PDC), la concurrence reste vive. Les socialistes de Levrat, les Verts de Regula Rytz et d’autres en profitent. Certes, le rejet des retraites du 24 septembre doit beaucoup à l’UDC d’Albert Rösti et au PLR de Petra Gössi, mais aussi à la Jeunesse socialiste, à « la gauche de la gauche ». Décisif ?

 

Question : les socialistes en sont-ils affaiblis ? Pas sûr. Les divisions internes sont parfois stimulantes. A l’UDC, la compétition entre l’aile « Blocher » et d’autres n’empêchera pas le parti de grandir. Et depuis 2015 ? Socialistes et Verts libéraux tiennent bon, PLR et Verts historiques avancent, UDC, PDC et PBD feraient moins bien (« Bund » et « Tages-Anzeiger », 13 octobre). Côté socialiste, Olten en dira plus.