Qu’arrive-il aux influents libéraux-radicaux vaudois Isabelle Moret, Pascal Broulis et Olivier Français ? Tous trois sont dans le collimateur du groupe de presse Tamedia – de sa cellule alémanique d’abord. La Conseillère nationale Isabelle Moret, ex-candidate au Conseil fédéral, n’aurait pas reçu de facture du fisc vaudois depuis 10 ans (déductions fiscales évoquées). Le Conseiller d’Etat Pascal Broulis, chef des Finances et hommes fort, ferait de l’ « optimisation fiscale » entre Lausanne (où il travaille) et Sainte-Croix (d’où il vient). Le Conseiller aux Etats Olivier Français, ex-membre de l’Exécutif lausannois, toucherait des indemnités contestées de la société Tridel de la Ville (il siégeait au Conseil d’administration). Légal ou pas ?
Or, le PLR vaudois reste une force. Au Conseil national 2015, il fait le plus de voix. Sur 15 Conseillers fédéraux vaudois depuis 1848, 13 sont radicaux (de Henri Druey à Jean-Pascal Delamuraz), 1 libéral (Paul Ceresole 1870-75), 1 UDC (Guy Parmelin dès 2015). Ce PLR vaudois fusionné résiste plutôt bien, participe au redressement national de 2015. S’y attaquer n’est pas anodin.
Egalité des salaires femmes-hommes ? Le projet du Conseil fédéral et de la socialiste Simonetta Sommaruga souffre. Le Conseil des Etats, par 25 à 19, le renvoie en commission. Le projet demande aux entreprises de 50 personnes de vérifier l’égalité tous les 4 ans – sans sanctions. Vire-t-il « à droite », ce Conseil des Etats « centriste » ? 21 juin à Genève ! Le pape François visite le Conseil œcuménique des Eglises, rencontre Alain Berset et une délégation du Conseil fédéral. Une relation, naguère agitée, décidément s’apaise.