Libéraux-radicaux : tout va bien ? A Genève, voyez Pierre Maudet (Conseiller d’Etat). Réélu avec brio, le financement d’un voyage de 2015 à Abu Dhabi le talonne. En Pays de Vaud, prenez Isabelle Moret (Conseillère nationale) et Pascal Broulis (Conseiller d’Etat). Eux doivent s’expliquer sur leurs impôts. Visez Olivier Français (Conseiller aux Etats). On reproche à cet ex-membre de l’Exécutif de Lausanne la perception contestée d’indemnités de la société Tridel. Chaud ?
Or, le PLR est en forme (16,4% en 2015). Maudet, Moret, Broulis et Français y contribuent. Ce réveil est aussi associé aux présidences Philipp Müller et Petra Gössi, aux Conseillers fédéraux Didier Burkhalter, Johann Schneider-Ammann, Ignazio Cassis. La fusion libérale-radicale de 2009 finit par payer. Aucun autre parti ne fait mieux. 2019 s’annonce donc bien. Bref, Maudet, Moret, Broulis et Français sont des paradoxes. Piste ? Leurs « écarts » sont révélés par des titres Tamedia (« Tages-Anzeiger », « Bund », « 24 Heures », « Tribune de Genève »). Ce groupe devient surpra-régional. Les vedettes cantonales y perdent des « espaces protégés ». A creuser ?
Droits sociaux : le match gauche-droite continue. Et d’un, une commission du Conseil des Etats propose d’enrichir la réforme de la fiscalité des entreprises d’un appui financier à l’AVS (plutôt qu’aux allocations familiales). Taux de cotisation, TVA et contribution fédérale y aideraient. Et de deux, le Conseil fédéral s’oppose à l’intention d’une commission du Conseil national de prolonger de 4 ans son soutien aux crèches (soutien mis en place en 2003). Selon lui, c’est la tâche des cantons et des communes. Haletant.