Mariés, la fiscalité des entreprises et le financement de l’AVS ? Le Conseil des Etats, à 34 contre 5, se rallie. Cette idée naît d’une concertation entre Sénateurs PDC (Pirmin Bischof, Konrad Graber), libéraux-radicaux (Karin Keller-Sutter, Ruedi Noser) et socialistes (Christian Levrat, Paul Rechsteiner). L’AVS y gagnerait 2,1 milliards de francs. Ueli Maurer, ministre UDC, approuve. Mais son parti refuse. Thomas Aeschi dénonce une Chambre des cantons « gauchisante ». Au Conseil national, le débat sera rugueux. En vote populaire, l’UDC Aeschi et une minorité de gauche « dure » seront redoutables.
12 février 2017 ! C’est non à 59,1% à l’imposition des entreprises. 24 septembre ! C’est non à 52,7% à la réforme des retraites. Alors, on tente de sauver l’imposition des entreprises par un volet « allocations familiales ». Plus tard, Maurer songera un moment à un volet « congé-paternité ». Bref, avec l’AVS, on essaie encore.
Presse écrite, coup dur ! Le « Matin » papier disparaît le 22 juillet. 41 emplois sont visés. Une version numérique suit. « Le Matin Dimanche », lui, reste. 1862 : « L’Estafette » – ancêtre du « Matin » – se lance (cf. Wikipédia). 1893 : la « Tribune de Lausanne » surgit. 1984 : « Le Matin ». 2001 : le petit format. 2009 : transfert d’Edipresse (famille Lamunière) à Tamedia (famille Supino-Coninx). Cette disparition en suit d’autres (ex : 1994 « La Suisse », 2017 « L’Hebdo », 2018 « Giornale del Popolo »). Fusions. Licenciements. Internet et l’information « gratuite » font souffrir les journaux papier. Des agences de presse sont ébranlées (ex : l’ATS). Aujourd’hui, l’aide fédérale est surtout indirecte (tarifs postaux d’abord). Au secours ?