Trump seul contre tous. Marge de Berset. Non de Gössi. Doigté de Sommaruga.

Seule contre tous, l’Amérique de Donald Trump ? Gagnante, la Suisse d’Alain Berset ? Cette donne est une rareté. Car la superpuissance se juge assez forte – sous Trump – pour défier alliés et rivaux. Presque seule, elle sanctionne l’Iran nucléaire d’Hassan Rohani comme ceux qui travaillent avec lui. Seule, elle multiplie les rigueurs contre la Chine commerçante de Xi Jinping. Seule aussi sur la Corée du Nord de Kim Jong-Un, sur la Russie de Vladimir Poutine. Même avec l’Union européenne de Jean-Claude Juncker, même avec la Grande-Bretagne de Theresa May, il y a des hauts et des bas. Du jamais vu ?

 

Alors ? La Suisse de Berset peut-elle en profiter ? En général, un monde multipolaire lui convient. Or, c’est bien là que Trump pousse. D’ailleurs, Berset comme Johann Schneider-Ammann et d’autres collègues soignent les liens avec Trump. Le tête-à-tête Berset-Trump de Davos se passe bien. Dans l’histoire internationale, c’est une constante. De la France de Napoléon au Congrès de Vienne, la marge de manœuvre suisse augmente. Sous l’Allemagne d’Hitler, la pression est redoutable. Sous les Alliés vainqueurs, elle n’est pas confortable. Roosevelt, Truman et Staline y sont moins conciliants que Churchill. Mais, avec la Guerre Froide, l’étau se desserre.

 

Successions au Conseil fédéral ? Petra Gössi (présidente PLR), après Karin Keller-Sutter (autre PLR) et Walter Thurnherr (Chancelier PDC), renonce. Pour Doris Leuthard (PDC) et Johann Schneider-Ammann (PLR), qui d’autre ? Asile avec des risques ? Simonetta Sommaruga (ministre PSS) tente un accord avec le Sri Lanka. Comme en Erythrée et ailleurs, les renvois y sont délicats. Il y faut du doigté.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Seule contre tous, l’Amérique de Donald Trump ? Gagnante, la Suisse d’Alain Berset ? Cette donne est une rareté. Car la superpuissance se juge assez forte – sous Trump – pour défier alliés et rivaux. Presque seule, elle sanctionne l’Iran nucléaire d’Hassan Rohani comme ceux qui travaillent avec lui. Seule, elle multiplie les rigueurs contre la Chine commerçante de Xi Jinping. Seule aussi sur la Corée du Nord de Kim Jong-Un, sur la Russie de Vladimir Poutine. Même avec l’Union européenne de Jean-Claude Juncker, même avec la Grande-Bretagne de Theresa May, il y a des hauts et des bas. Du jamais vu ?

 

Alors ? La Suisse de Berset peut-elle en profiter ? En général, un monde multipolaire lui convient. Or, c’est bien là que Trump pousse. D’ailleurs, Berset comme Johann Schneider-Ammann et d’autres collègues soignent les liens avec Trump. Le tête-à-tête Berset-Trump de Davos se passe bien. Dans l’histoire internationale, c’est une constante. De la France de Napoléon au Congrès de Vienne, la marge de manœuvre suisse augmente. Sous l’Allemagne d’Hitler, la pression est redoutable. Sous les Alliés vainqueurs, elle n’est pas confortable. Roosevelt, Truman et Staline y sont moins conciliants que Churchill. Mais, avec la Guerre Froide, l’étau se desserre.

 

Successions au Conseil fédéral ? Petra Gössi (présidente PLR), après Karin Keller-Sutter (autre PLR) et Walter Thurnherr (Chancelier PDC), renonce. Pour Doris Leuthard (PDC) et Johann Schneider-Ammann (PLR), qui d’autre ? Asile avec des risques ? Simonetta Sommaruga (ministre PSS) tente un accord avec le Sri Lanka. Comme en Erythrée et ailleurs, les renvois y sont délicats. Il y faut du doigté.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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