Gössi, Pfister, Levrat – stop. Berset – l’espoir. Atome – l’interdiction?

Suisse – Union européenne, la fin ? Trois présidents de partis sont tentés par la suspension des négociations (« SonntagsZeitung », 12 août). Petra Gössi (PLR) et Gerhard Pfister (PDC) y rejoignent Christian Levrat (socialiste). Le refus de syndicats – Union syndicale de Paul Rechsteiner, « Travail.Suisse » d’Adrian Wüthrich – de dialoguer sur une baisse de salaires freine. Si l’on ajoute l’UDC de Christoph Blocher et le camp isolationniste, le blocage serait quasi-total.

 

Alain Berset, socialiste et président 2018, laisse espérer. Le Collège siège le 15 août. Avec quelle marge ? Une relance Suisse-Europe est exclue avec une menace sur les salaires. Les ministres PLR du dossier – Ignazio Cassis (Affaires étrangères), Johann Schneider-Ammann (Economie) – le savent. C’est donc avec un but de promotion des salaires que les Suisses devraient affronter Jean-Claude Juncker et l’Union. Car les élections 2019 approchent. Sinon ? Tout, y compris un accord-cadre Suisse-Europe, s’arrête.

 

Interdiction des armes nucléaires, moment « M » ? Ignazio Cassis et le Conseil fédéral ne seraient pas pressés d’adhérer au Traité 2017 de l’ONU (« Le Matin Dimanche », 12 août). Ils pourraient en débattre le 15. Le Traité entre en vigueur quand 50 Etats le ratifient. Question : les puissances nucléaires sont-elles prêtes à désarmer ? 5 sont « officielles » (USA, Russie, Grande-Bretagne, France, Chine). 3 sont « officieuses » (Inde, Pakistan, Corée du Nord). Et il y a des « cas » (Israël, non déclaré ; Iran, qui fait débat). La Suisse, entre 1945 et 1988, étudie des projets. Et renonce. Enfin, le Conseil national, avec Carlo Sommaruga (PSS/GE), approuve le Traité. Qui gagnera ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Suisse – Union européenne, la fin ? Trois présidents de partis sont tentés par la suspension des négociations (« SonntagsZeitung », 12 août). Petra Gössi (PLR) et Gerhard Pfister (PDC) y rejoignent Christian Levrat (socialiste). Le refus de syndicats – Union syndicale de Paul Rechsteiner, « Travail.Suisse » d’Adrian Wüthrich – de dialoguer sur une baisse de salaires freine. Si l’on ajoute l’UDC de Christoph Blocher et le camp isolationniste, le blocage serait quasi-total.

 

Alain Berset, socialiste et président 2018, laisse espérer. Le Collège siège le 15 août. Avec quelle marge ? Une relance Suisse-Europe est exclue avec une menace sur les salaires. Les ministres PLR du dossier – Ignazio Cassis (Affaires étrangères), Johann Schneider-Ammann (Economie) – le savent. C’est donc avec un but de promotion des salaires que les Suisses devraient affronter Jean-Claude Juncker et l’Union. Car les élections 2019 approchent. Sinon ? Tout, y compris un accord-cadre Suisse-Europe, s’arrête.

 

Interdiction des armes nucléaires, moment « M » ? Ignazio Cassis et le Conseil fédéral ne seraient pas pressés d’adhérer au Traité 2017 de l’ONU (« Le Matin Dimanche », 12 août). Ils pourraient en débattre le 15. Le Traité entre en vigueur quand 50 Etats le ratifient. Question : les puissances nucléaires sont-elles prêtes à désarmer ? 5 sont « officielles » (USA, Russie, Grande-Bretagne, France, Chine). 3 sont « officieuses » (Inde, Pakistan, Corée du Nord). Et il y a des « cas » (Israël, non déclaré ; Iran, qui fait débat). La Suisse, entre 1945 et 1988, étudie des projets. Et renonce. Enfin, le Conseil national, avec Carlo Sommaruga (PSS/GE), approuve le Traité. Qui gagnera ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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