Compromis fisc/AVS en danger? Jonction droite/gauche? Aeschi, Wermuth et Cie.

Menacée, l’audacieuse association des projets « imposition des entreprises » et « financement de l’AVS » ? A gauche, une minorité gronde (« Bund » et « Tages-Anzeiger », 23 août). On y trouve la Jeunesse socialiste de Tamara Funiciello, des élus comme Mattea Meyer (ZH), Fabian Molina (ZH), Cédric Wermuth (AG), la « gauche de la gauche » romande. A droite, l’UDC n’est pas associée au compromis. Le Zougois Thomas Aeschi, chef du groupe parlementaire, s’oppose. Jonction redoutable ?

 

Ce compromis naît au Conseil des Etats de la concertation de figures multicolores comme Karin Keller-Sutter (PLR/SG), Paul Rechsteiner (PSS/SG, Union syndicale), Christian Levrat (PSS/FR), Pirmin Bischof (PDC/SO). A l’AVS, il promet une contribution estimée à 2,1 milliards de francs. Certains sont tentés.

 

Quelles chances ? Au Parlement, elles seraient bonnes. En référendum ? Ce pourrait être plus dur. Les projets « impôts » et « assurances sociales » comptent parmi les plus ardus. Deux des derniers grands succès sont la TVA de 1993 (époque Otto Stich) et la 10e révision de l’AVS de 1995 (époque Ruth Dreifuss). En 2017 encore, deux échecs retentissent. L’une est due à une opposition de gauche (imposition des entreprises, sous Ueli Maurer), l’autre à la jonction d’oppositions de droite et de gauche (réforme des retraites, sous Alain Berset). Enfin, parmi les 22 initiatives acceptées à ce jour, aucune ne touche « impôts » ou « assurances sociales ». Coriace.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Menacée, l’audacieuse association des projets « imposition des entreprises » et « financement de l’AVS » ? A gauche, une minorité gronde (« Bund » et « Tages-Anzeiger », 23 août). On y trouve la Jeunesse socialiste de Tamara Funiciello, des élus comme Mattea Meyer (ZH), Fabian Molina (ZH), Cédric Wermuth (AG), la « gauche de la gauche » romande. A droite, l’UDC n’est pas associée au compromis. Le Zougois Thomas Aeschi, chef du groupe parlementaire, s’oppose. Jonction redoutable ?

 

Ce compromis naît au Conseil des Etats de la concertation de figures multicolores comme Karin Keller-Sutter (PLR/SG), Paul Rechsteiner (PSS/SG, Union syndicale), Christian Levrat (PSS/FR), Pirmin Bischof (PDC/SO). A l’AVS, il promet une contribution estimée à 2,1 milliards de francs. Certains sont tentés.

 

Quelles chances ? Au Parlement, elles seraient bonnes. En référendum ? Ce pourrait être plus dur. Les projets « impôts » et « assurances sociales » comptent parmi les plus ardus. Deux des derniers grands succès sont la TVA de 1993 (époque Otto Stich) et la 10e révision de l’AVS de 1995 (époque Ruth Dreifuss). En 2017 encore, deux échecs retentissent. L’une est due à une opposition de gauche (imposition des entreprises, sous Ueli Maurer), l’autre à la jonction d’oppositions de droite et de gauche (réforme des retraites, sous Alain Berset). Enfin, parmi les 22 initiatives acceptées à ce jour, aucune ne touche « impôts » ou « assurances sociales ». Coriace.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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