Levrat à gauche. Rösti à droite. Opposés partout. Coopérations-gageures.

Surprise ? Les socialistes de Christian Levrat comme l’UDC d’Albert Rösti sont les pôles de la politique suisse sur tout (« Bund » et « Tages-Anzeiger », Université de Zurich, 27 août). Les socialistes très à gauche. L’UDC très à droite. Ils s’opposent en tout. Politique étrangère. Finances. Social et santé. Sécurité. Politique d’Etat (ex : étrangers, asile). Environnement et énergie. Transports et télécommunications. Questions juridiques. Economie et impôts. Cet écart se retrouve partout. On s’attendait à davantage de comportements dissidents. Eh bien, non.

 

Tous les autres se situent entre les deux pôles. Les Verts historiques de Regula Rytz sont proches des socialistes. Plus près de la ligne médiane (plus souvent à sa gauche qu’à sa droite), suivent les Verts libéraux de Jürg Grossen, le PBD de Martin Landolt, le PDC de Gerhard Pfister. Enfin, les libéraux-radicaux de Petra Gössi sont toujours à la droite de cette ligne – mais loin de l’UDC. Piquant.

 

Malgré cela, ces acteurs coopèrent. Au Conseil fédéral comme dans des cantons et des communes. A ce jeu, les pôles socialiste et UDC courent de grands risques d’être mis en minorité. Cela ne les décourage pas. L’UDC se bat pour récupérer un 2e siège au Conseil fédéral (Guy Parmelin rejoignant Ueli Maurer). Les socialistes n’en sortent pas (Simonetta Sommaruga, Alain Berset). Le PDC (Doris Leuthard) et les libéraux-radicaux (Johann Schneider-Ammann, Ignazio Cassis) ont toutes les raisons de rester. Le PBD y passe (avec Eveline Widmer-Schlumpf). Et les Verts y pensent. Tous veulent y aller. A 4 ou à 7, est-ce une gageure ? Rare, ce système suisse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

I

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Surprise ? Les socialistes de Christian Levrat comme l’UDC d’Albert Rösti sont les pôles de la politique suisse sur tout (« Bund » et « Tages-Anzeiger », Université de Zurich, 27 août). Les socialistes très à gauche. L’UDC très à droite. Ils s’opposent en tout. Politique étrangère. Finances. Social et santé. Sécurité. Politique d’Etat (ex : étrangers, asile). Environnement et énergie. Transports et télécommunications. Questions juridiques. Economie et impôts. Cet écart se retrouve partout. On s’attendait à davantage de comportements dissidents. Eh bien, non.

 

Tous les autres se situent entre les deux pôles. Les Verts historiques de Regula Rytz sont proches des socialistes. Plus près de la ligne médiane (plus souvent à sa gauche qu’à sa droite), suivent les Verts libéraux de Jürg Grossen, le PBD de Martin Landolt, le PDC de Gerhard Pfister. Enfin, les libéraux-radicaux de Petra Gössi sont toujours à la droite de cette ligne – mais loin de l’UDC. Piquant.

 

Malgré cela, ces acteurs coopèrent. Au Conseil fédéral comme dans des cantons et des communes. A ce jeu, les pôles socialiste et UDC courent de grands risques d’être mis en minorité. Cela ne les décourage pas. L’UDC se bat pour récupérer un 2e siège au Conseil fédéral (Guy Parmelin rejoignant Ueli Maurer). Les socialistes n’en sortent pas (Simonetta Sommaruga, Alain Berset). Le PDC (Doris Leuthard) et les libéraux-radicaux (Johann Schneider-Ammann, Ignazio Cassis) ont toutes les raisons de rester. Le PBD y passe (avec Eveline Widmer-Schlumpf). Et les Verts y pensent. Tous veulent y aller. A 4 ou à 7, est-ce une gageure ? Rare, ce système suisse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

I