Donald Trump, Ignazio Cassis – même combat ? L’aide aux réfugiés palestiniens – comme à l’UNRWA du Suisse Pierre Krähenbühl – en fera-t-elle les frais ? La présidence Trump sabre dans l’appui américain. Ce retrait serait en partie compensé par d’autres donateurs (ex : Qatar, Arabie saoudite, Emirat arabes, Grande-Bretagne, Allemagne). Il manquerait 216 millions de dollars US. Ce retrait coïncide avec le tournant pro-israélien de la présidence Trump, le choix de Jérusalem comme capitale d’Israël, le refus de la Palestine de Mahmoud Abbas de négocier dans ces conditions. Ambiance glaciale.
Et Ignazio Cassis ? Le ministre suisse, lui, juge irréaliste le retour de ces réfugiés dans les territoires occupés par Israël. Ce serait aller à l’encontre d’une solution négociée. Cassis et d’autres plaident pour leur intégration dans les pays voisins. A l’ONU, cette position de Cassis est accueillie fraîchement. Elle pourrait desservir la candidature suisse au Conseil de sécurité (horizon 2023-2024). En Suisse même, cette candidature est contestée. Les pouvoirs militaires du Conseil de sécurité inquiètent. Le ton monte.
Aide à la presse – appel Pietro Supino ? Le président de Tamedia et de Schweizer Medien est certes contre une aide étatique directe. Mais il déplore un manque de soutien de l’Etat et du Législateur (« Bund », « Tages-Anzeiger », 3 septembre). Or, la presse « papier » est absente des projets fédéraux. On y voit : la radio-télévision, les médias électroniques en général, les agences de presse (ATS en tête), voire des médias Internet. La presse « papier » compte, il est vrai, sur les tarifs de La Poste. En faut-il plus ?
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Donald Trump, Ignazio Cassis – même combat ? L’aide aux réfugiés palestiniens – comme à l’UNRWA du Suisse Pierre Krähenbühl – en fera-t-il les frais ? La présidence Trump sabre dans l’appui américain. Ce retrait serait en partie compensé par d’autres donateurs (ex : Qatar, Arabie saoudite, Emirat arabes, Grande-Bretagne, Allemagne). Il manquerait 216 millions de dollars US. Ce retrait coïncide avec le tournant pro-israélien de la présidence Trump, le choix de Jérusalem comme capitale d’Israël, le refus de la Palestine de Mahmoud Abbas de négocier dans ces conditions. Ambiance glaciale.
Et Ignazio Cassis ? Le ministre suisse, lui, juge irréaliste le retour de ces réfugiés dans les territoires occupés par Israël. Ce serait aller à l’encontre d’une solution négociée. Cassis et d’autres plaident pour leur intégration dans les pays voisins. A l’ONU, cette position de Cassis est accueillie fraîchement. Elle pourrait desservir la candidature suisse au Conseil de sécurité (horizon 2023-2024). En Suisse même, cette candidature est contestée. Les pouvoirs militaires du Conseil de sécurité inquiètent. Le ton monte.
Aide à la presse – appel Pietro Supino ? Le président de Tamedia et de Schweizer Medien est certes contre une aide étatique directe. Mais il déplore un manque de soutien de l’Etat et du Législateur (« Bund », « Tages-Anzeiger », 3 septembre). Or, la presse « papier » est absente des projets fédéraux. On y voit : la radio-télévision, les médias électroniques en général, les agences de presse (ATS en tête), voire des médias Internet. La presse « papier » compte, il est vrai, sur les tarifs de La Poste. En faut-il plus ?
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