Electricité libérée ? Doris Leuthard, avant de partir, lance un nouvel assaut. Pourront choisir leurs fournisseurs : les ménages, les petites et moyennes entreprises. Depuis 2009, les gros consommateurs le peuvent déjà. Cette libéralisation est une condition de la participation de la Suisse au marché européen de l’électricité. Un accord Suisse – Union européenne est en chantier. Mais attention ! 2002 : un précédent projet est rejeté en vote populaire. On est alors en plein règne du socialiste Moritz Leuenberger. L’influence d’une libéralisation sur les prix est un point sensible. 2017 : la sortie lente de l’énergie nucléaire – sous la PDC Doris Leuthard – est approuvée. Cette fois, une autre – ou un autre – devra gagner. Pari.
Armes nucléaires interdites ? Le bras de fer Gouvernement-Parlement se durcit. Une Commission du Conseil national exige une adhésion immédiate au Traité de 2017 (16/6, 2 abstentions). Celle du Conseil des Etats doit encore se prononcer. Le PLR Ignazio Cassis et le Conseil fédéral, eux, veulent attendre et voir. 1968-1988 : la Suisse renonce à l’arme nucléaire. 1996 : elle adhère au Partenariat pour la paix de l’OTAN. De fait, elle se place sous son parapluie. Or, trois de ses membres éminents – Etats-Unis, Grande Bretagne, France – sont puissances nucléaires. Il y en a d’autres. Russie et Chine. Mais aussi Inde, Pakistan, Corée du Nord. Et Israël ? Et l’Iran ? Soupesons.
Hans Wicki au Conseil fédéral ? Ce PRD de Nidwald se lance. Conseiller aux Etats depuis 2015. Ex-Conseiller d’Etat. Figure de la construction. Nidwald jamais représenté. Successions Leuthard et Schneider-Ammann le 5 décembre. La température monte.