Amérique de Trump, Suisse de Berset, les contrepoids. « Victime » Savary.

2018-2020 ! Plus abordables, les Etats-Unis du Républicain isolationniste Donald Trump ? Aux élections de mi-mandat, il perd un levier. La Chambre des représentants passe aux Démocrates. Mais les Républicains se renforcent au Sénat. Or, ce Sénat confirme des nominations comme celles des juges de la Cour suprême. Trump sera donc moins libre qu’en 2016-2018. Du coup, les Etats-Unis deviennent plus proches du modèle « freins et contrepoids » (« checks and balances ») cher aux Pères Fondateurs. Pour dialoguer avec la première puissance mondiale, y aura-t-il du mieux ?

 

Et la Suisse du « virage à droite » ? Elle aussi pratique un modèle de « freins et contrepoids ». C’est le Conseil des Etats (version suisse du Sénat américain) qui le symbolise face au Conseil fédéral et au Conseil national (version suisse de la Chambre des représentants). Aux Etats, l’UDC de Christoph Blocher – comparée à la ligne Trump – est plus faible qu’au National. Cela dit, la Suisse d’Alain Berset a moins que d’autres à se plaindre de l’Amérique de Trump. Alors ?

 

Géraldine Savary ! La socialiste vaudoise ne se représentera pas aux élections fédérales 2019. C’est la première « victime » de ces figures soupçonnées de relations suspectes avec le monde de l’argent. Comme le milliardaire Frederik Paulsen. Ou Abu Dhabi. A Genève, le ministère public perquisitionne notamment chez le PDC Guillaume Barazzone (notes de frais en cible). Contre le PLR Pierre Maudet, une procédure suit son cours. Pour le moment, le PLR vaudois Pascal Broulis est épargné. Quant au Vert vaudois Luc Recordon, il s’éloigne de la politique. Mais qui est punissable ?