Verts – vents contraires. Berne et Zurich – collision. Rytz, Grossen – et le 20 octobre.

Verts historiques de Regula Rytz et Verts libéraux de Jürg Grossen gagneront-ils les élections du 20 octobre ? Où en est l’écologie ? Des signaux contraires crépitent. Au plan suisse, l’initiative des Jeunes Verts contre le mitage du sol – acceptée par plusieurs villes – est refusée par peuple et cantons. Dans le canton de Berne, un projet visant à réduire la consommation d’énergies fossiles – dont le mazout – est rejeté de peu. On rejoint là le refus d’une loi CO2 par le Conseil national (« droitier »). Que fera le Conseil des Etats (« centriste ») ? Au plan mondial, le retrait de l’Amérique de Donald Trump et d’autres acteurs de l’accord de Paris sur le climat inquiète.

 

Signaux contraires ? Zurich : une privatisation partielle de l’eau échoue. Suisse : des succès fédéraux retentissent. Aménagement du territoire. Limitation des résidences secondaires. Sortie lente de l’énergie nucléaire. Climat : des jeunes manifestent. Elections 2015 : Verts historiques et libéraux se tassent (7,1%, 4,6%). Sortent en tête l’UDC (29,4%), le PSS (18,8%), le PLR (16,4%), le PDC (11,6%). Depuis, sondages et élections cantonales seraient favorables aux Verts. Ce 20 octobre, confirmeront-ils ?

 

Si oui, Verts historiques (« de gauche ») et Verts libéraux (« centristes ») seraient-ils capables de s’allier ? Leur rupture de 2004/2007 est-elle oubliée ? Ce pourrait être une condition pour une candidature au Conseil fédéral. Aujourd’hui, le Gouvernement compte 2 UDC (Ueli Maurer, Guy Parmelin), 2 PSS (Simonetta Sommaruga, Alain Berset), 2 PLR (Ignazio Cassis, Karin Keller-Sutter), 1 PDC (Viola Amherd). Suspense ?