Parmelin – Japon et Vietnam. Trump, Juncker – et l’Asie contre-poids.

Guy Parmelin au Japon et au Vietnam ! Le Conseiller fédéral UDC – Economie, Formation et Recherche – y voyage du 7 au 14 juillet. Une délégation économique et scientifique l’accompagne. Au Japon de Shinto Abe, son but est notamment d’élargir l’accord de libre-échange de 2007. Il s’agit d’affronter l’important traité conclu entre le Japon et l’Union européenne. Au Vietnam de Nguyen Phu Trong, la conclusion d’un accord de libre-échange est au programme. Ce pays connaît une croissance supérieure à la moyenne. Prometteur.

 

L’Asie de l’Est est pour la Suisse une aubaine. C’est, avec l’Union européenne, l’Amérique du Nord et d’autres acteurs, un pôle majeur de la Planète 2019. XIXe siècle : le Japon et quelques villes chinoises ouvrent la voie. Suit le quatuor Corée du Sud, Taiwan, Hong-Kong, Singapour. Puis, la Chine continentale – sous Deng Xiaoping – décolle. Le Vietnam promet. La Corée du Nord, on verra. Cette Asie de l’Est ne remplace ni l’Union européenne crispée de Jean-Claude Juncker (en attendant Ursula von der Leyen), ni l’Amérique imprévisible de Donald Trump. Mais, pour une Suisse en recherche de contre-poids, c’est une option précieuse.

 

Cette Asie de l’Est – Asie de Confucius ? – est divisée. Japon, Corée du Sud, Taiwan et Singapour – pluralistes. Chine continentale, Corée du Nord et Vietnam – autoritaires. Hong-Kong – libertés contrées par la Chine. C’est une région stratégique. Les Etats-Unis y mènent des guerres très dures (Japon, Corée, Vietnam). Plusieurs puissances atomiques s’y observent (Etats-Unis, Russie, Chine, Corée du Nord, voire Inde, Pakistan). Bref, en Asie de l’Est, il faut du doigté.