Impossible, une Suisse isolationniste ? L’UDC d’Ueli Maurer, Guy Parmelin et Christoph Blocher se trompe-t-elle ? Prenez ces figures mondiales. 2000, Vladimir Poutine, Russie. 2005, Angela Merkel, Allemagne. 2012, Xi Jinping, Chine. 2016, Donald Trump, Etats-Unis. 2017, Emmanuel Macron, France. 2019, Ursula von der Leyen, Union européenne. 2019, Boris Johnson, Grande-Bretagne (à confirmer le 23 juillet). Tous, à des degrés divers, façonnent la politique extérieure et intérieure de la Suisse. Comment ?
Donald Trump ? Lui s’attaque à l’accord atomique sur l’Iran, à l’accord de Paris sur le climat, aux règles internationales sur le commerce (OMC, Chine, etc). Boris Johnson ? Il est l’un des promoteurs de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (« Brexit »). Les anciens chefs de l’Union européenne – Jean-Claude Juncker en tête ? Eux n’empêchent ni le « Brexit », ni les résistances dans l’Union (Salvini, Orban, Kaczynski, etc). La Suisse, directement ou non, en est affectée. Voyez plutôt.
La Suisse ? Ses adhésions internationales sont-elles menacées de se vider ? 1963 Conseil de l’Europe. 1966/1995 GATT/OMC. 1992 FMI et Banque mondiale. 2002 ONU. Par exemple. Les discussions avec l’Europe de Juncker – en attendant von der Leyen – vont mal. Mais attention ! On assiste à une relance – parfois spectaculaire – des relations unilatérales de la Suisse. Etats-Unis de Trump. Chine de Xi. Russie de Poutine. Mais aussi Japon de Shinto Abe (qui conforte son pouvoir). D’autres. Alors ? Triomphe de la Suisse – UDC et isolationniste – des Maurer, Parmelin, Blocher ? Surveillons.