« Droites » – contre-offensives. Rösti et les agressions. KKS et les « multis ».

20 octobre ? Perdantes aux élections fédérales, les « droites » ? Elles se battent. Et d’un, l’UDC d’Albert Rösti lance une offensive contre des étrangers coupables d’agressions sexuelles. C’est l’un des thèmes favoris du parti de Christoph Blocher. Et de deux, on prête à la Conseillère fédérale PLR Karin Keller-Sutter un contreprojet restrictif du Gouvernement à l’initiative pour la responsabilité des entreprises multinationales (« Bund » et « Tages-Anzeiger », RTS/SSR). Il serait moins contraignant qu’une version des Conseillers nationaux. Or, le PLR est proche du patronat. Du coup, la perspective d’un retrait de l’initiative deviendrait plus incertaine. Confrontation ?

 

2015 ! UDC et PLR, ensemble, deviennent majoritaires. Aux élections fédérales, l’UDC d’Albert Rösti totalise 29,4% des voix (un sommet), le PLR de Petra Gössi 16,4%. Au Conseil national, ils dominent d’un siège. Au Conseil fédéral 2019, Ueli Maurer, Guy Parmelin, Ignazio Cassis et Karin Keller-Sutter (2 UDC, 2 PLR) gouvernent avec Viola Amherd, Simonetta Sommaruga et Alain Berset (1 PDC, 2 PSS). Seul leur échappe le Conseil des Etats – plus « centriste ». Fragile ?

 

Attention ! Ce 20 octobre, sondages et élections cantonales seraient moins favorables à l’UDC, voire au PLR. Seraient à la hausse les Verts historiques de Regula Rytz (7,1% en 2015) et les Verts libéraux de Jürg Grossen (4,6%). Le reste est moins sûr. PBD de Martin Landolt (4,1%) et PDC de Gerhard Pfister (11,6%) sont-ils en déclin ? Le PSS de Christian Levrat (18,8%) doit-il confirmer? Bref, les « droites » n’auraient pas encore perdu. On retient son souffle.