AELE à la hausse? Johnson, « Brexit » et retour? Piste Schneider-Ammann, Parmelin.

Seule au monde, la Suisse ? A l’Union européenne, son adhésion s’éloigne (demande retirée). Et le lien bilatéral faiblit. A l’ONU (depuis 2002), elle doit attendre pour un passage au Conseil de Sécurité (années 2022-2024 ?). Au G7 (Etats-Unis, Canada, Grande-Bretagne, France, Allemagne, Italie, Japon), elle n’est pas invitée. Au G20, elle n’apparaît que grâce au bon-vouloir de tel ou tel de ses membres. Que faire ?

 

Et l’Association européenne de libre-échange ? Son rôle peut-il grandir ? La Grande-Bretagne de Boris Johnson – si « Brexit » – y reviendra-t-elle ? 1960 : elle, la Suisse et d’autres fondent l’AELE. Puis, plusieurs de ses membres rejoignent l’Union européenne. Aujourd’hui, l’AELE se limite à Norvège, Islande, Liechtenstein et Suisse. Elle noue des accords de libre-échange avec une partie de la planète (liste Seco). Mercosur d’Amérique du Sud (contesté). Mais aussi Mexique, Canada, Singapour, Corée du Sud, Hong-Kong, Israël, Arabie saoudite et voisins, Afrique du Sud et voisins, etc. Il arrive aussi à la Suisse de négocier en solo. Chine, Japon, voire Union européenne. Avec le Royaume-Uni de retour, cette AELE serait renforcée. Comme le PLR Johann Schneider-Ammann avant lui, le Conseiller fédéral UDC Guy Parmelin y est acquis. A creuser ?

 

Bien sûr, l’AELE – même consolidée par la Grande-Bretagne – ne remplacerait ni l’Union européenne, ni le Conseil de Sécurité de l’ONU, ni le G7 ou le G20. Mais, pour faire entendre encore mieux la voix de la Suisse, c’est peut-être une piste. Non ?