Maurer et Cassis à l’ONU. Le climat. Le pari du Conseil de sécurité. Le lien Suisse-ONU.

Ueli Maurer et Ignazio Cassis à l’Assemblée générale de l’ONU. Le Président et le chef des Affaires étrangères. L’UDC et le PLR. Ils y défendront les positions suisses sur l’environnement. La neutralité climatique en 2050. Le multilatéralisme. Les droits humains. La liberté d’expression, de réunion et d’association. La lutte contre la violence faite aux femmes, contre la faim et la pauvreté. Par exemple (NZZ am Sonntag, Tamedia, ATS). Pour Maurer, c’est piquant. Car son UDC refuse l’adhésion à l’ONU en 2002. Pour Cassis, c’est moins simple. Au Proche Orient, on devine le PLR sensible à Israël, critique sur l’UNRWA voué aux réfugiés palestiniens. Nuances.

 

Prochain but : l’accession de la Suisse au Conseil de sécurité de l’ONU. Election en 2022 ? Participation en 2023-2024 ? L’objection de la neutralité serait réglée. La Suisse devrait y être l’un des 10 membres non-permanents. Cela dit, le Conseil de sécurité peut être saisi de décisions militaires difficiles. L’octroi d’un droit de veto aux 5 membres permanents – Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine – fait débat. Certains votes suisses pourraient être délicats.

 

Le lien Suisse-ONU est chahuté. 1920 : la Suisse adhère à la SDN – son ancêtre. Le PDC Giuseppe Motta est au pouvoir. 1945 : l’ONU est créée. 1986/2002 : la Suisse refuse, puis accepte d’y adhérer. Le PDC Joseph Deiss est aux commandes. 2010-2011 : Deiss préside l’Assemblée générale. En 2019, l’ONU – siège principal à New York, siège européen à Genève – est moins contestée. Incidemment, Genève et d’autres villes suisses abritent de nombreuses institutions, filiales de l’ONU ou non. Le lien Suisse-ONU tient bon.