KKS/Cassis, duo PLR chahuté. Romands, des cartes à jouer. Bataille, serrée.

Karin Keller-Sutter ! Saint-Galloise et « femme dominante » ? Ignazio Cassis ! Tessinois et « maillon faible » ? Le duo libéral-radical du Conseil fédéral 2019 – face aux Verts – traverse-t-il une phase délicate ? Comment font les 5 autres Sages ? La Valaisanne Viola Amherd. Son PDC est talonné par les Verts. Le Zurichois Ueli Maurer et le Vaudois Guy Parmelin. Leur UDC reste en tête, mais son indifférence à l’écologie (?) peut les fragiliser. La Bernoise Simonetta Sommaruga et le Fribourgeois Alain Berset. Leur PSS, au moment où le centre-gauche dans l’ensemble pourrait reprendre des forces, serait moins facilement attaquable. Non ?

 

Suisse romande – quel poids ? Voyez les langues. Ce Gouvernement 2019 serait très francophone. Karin Keller-Sutter, Viola Amherd et Simonetta Sommaruga sont d’habiles polyglottes. Ueli Maurer y est honorable. Ignazio Cassis – comme d’autres Tessinois – est l’un des plus à l’aise. Enfin, Alain Berset serait (disons) plus fluide que Guy Parmelin. Mais prenez la politique. Ce Collège sortant – 2 UDC, 2 PLR, 1 PDC, 2 PSS – pencherait plus « à droite » que la moyenne romande. Il en irait de même du Conseil national – non du Conseil des Etats. Aucun Exécutif cantonal francophone n’affiche une majorité UDC/PLR. Le PLR y reste certes solide, mais il n’y a plus d’UDC du tout. Alors ?

 

Vrai : la Suisse romande a peut-être une carte à jouer dans un possible renversement de majorité. Le 20 octobre, au Conseil national – sinon au Conseil des Etats. Le 11 décembre, au Conseil fédéral. Car ce pourrait être serré.