Vague verte – de longue durée. Alpes. Atome. Climat. Partis. De Brélaz à Sommaruga.

Vague verte ? Ce combat est de longue durée. Voyez le transfert de la route au rail du trafic à travers les Alpes. 1992 : les tunnels de base du Lötschberg et du Gothard sont votés. 1994 : l’ « initiative des Alpes » est acceptée. 1998 : le financement des tunnels est précisé. 2007/2016 : Lötschberg et Gothard sont inaugurés. Mais ce transfert est insuffisant. Le Conseil fédéral – sous la PSS Simonetta Sommaruga – propose des incitations. Transport combiné. Taxe poids lourds. Contrôles. Tunnel du Ceneri pour 2020. Doublement d’une partie du Lötschberg. Promotion du rail. Loi CO2. Et ce n’est pas tout.

 

C’est comme la sortie lente de l’énergie nucléaire. 5 centrales suisses émergent entre 1969 et 1984. Beznau 1 et 2, Mühleberg, Gösgen et Leibstadt. Puis, c’est le coup de frein. Plus aucune centrale n’est construite. 1986 : accident de Tchernobyl en Ukraine. 1990 : vote d’un moratoire. 2011 : accident de Fukushima au Japon. C’est le coup de grâce. Le Conseil fédéral – où siègent Doris Leuthard, Micheline Calmy-Rey, Eveline Widmer-Schlumpf et Simonetta Sommaruga – décide la sortie lente. 2017 : le peuple confirme.

 

Sûr : la cause de l’environnement part de haut. Des organisations ouvrent la voie. Des partis suivent. 1971 : un premier se lance à Neuchâtel (pour une autoroute). 1979 : le Vaudois Daniel Brélaz est le premier Conseiller national écologiste. 1983 : le parti suisse – plutôt « de gauche » – est fondé. 2004/2007 : les Verts libéraux – « centristes » – se séparent. 2019 : les deux courants brillent aux élections. Le climat domine. Mais attention ! L’environnement compte ses « négationnistes ». Ils n’ont pas dit leur dernier mot.

 

 

 

 

Et