Candidate Rytz. Cibles Cassis, Keller-Sutter, Sommaruga. PDC non. La Suisse italienne.

Regula Rytz ! Le groupe des Verts historiques du Parlement lance la présidente – Conseillère nationale bernoise – à l’assaut du Conseil fédéral. Lui vise l’un des deux sièges libéraux-radicaux. Aucun nom – à écouter Balthasar Glättli – n’est cité. Cela dit, dans l’ordre de réélection du 11 décembre, Ignazio Cassis est 5e, Karin Keller-Sutter 7e. C’est donc le Tessinois qui subirait la première attaque. La Saint-Galloise la 2e. A ce stade, que feront les autres acteurs du Centre et de la Gauche ? Le PDC de Gerhard Pfister ne soutiendrait pas Regula Rytz. Les Verts libéraux de Jürg Grossen se prononceraient plus tard. Le PSS de Christian Levrat est, lui aussi, très attendu.

 

Simonetta Sommaruga ! L’UDC ne conteste pas la revendication des Verts. Mais c’est le siège de la socialiste bernoise – selon Thomas Aeschi – qu’elle vise. L’une de ses « bêtes noires ». Equilibre droite-gauche inchangé, donc. Sommaruga est au 2e rang de la réélection. Elle est aussi pressentie pour une 2e présidence. Christoph Blocher, lui, propose un Vert historique et un Vert libéral – au détriment d’un PSS et d’un PLR. Aujourd’hui, l’Exécutif compte 2 UDC (Maurer, Parmelin), 2 PSS (Sommaruga, Berset), 2 PLR (Cassis, Keller-Sutter) et 1 PDC (Amherd). Tout se complique ?

 

Ignazio Cassis ! La question de l’affront à la Suisse italienne est sensible. Cassis est élu en 2017. Son règne est bref. En plus, le Parlement évince rarement des Sages en place. Dans les 4 cas, ces évictions respectent l’équilibre des langues. Ochsenbein et Stämpfli en 1854. Challet-Venel et Borel en 1872. Metzler et Blocher en 2003. Blocher et Widmer-Schlumpf en 2007. Cela dit, le Parlement, le 11 décembre, fera ce qu’il veut.