Regula Rytz contre Ignazio Cassis ? Verts libéraux arbitres ? Le parti de Jürg Grossen et Tiana Angelina Moser – « centriste » – écoute tant la présidente des Verts historiques que le Conseiller fédéral PLR aux Affaires étrangères. Point délicat : l’Union européenne. Les Verts libéraux sont favorables à un accord-cadre. Ils ne sont donc pas loin du PLR Cassis. « A gauche », les Verts historiques de Regula Rytz y mettent davantage de conditions – y compris sociales. Ils se rapprochent du PSS de Christian Levrat. Avantage – Cassis ?
11 décembre ! Le Parlement des 246 élit les 7 Conseillers fédéraux. On y trouve, non pas un, mais deux acteurs « centristes ». Les Verts libéraux y ont 16 élus. Le PDC de Gerhard Pfister et ses alliés 44. Donc, 60 en tout. Rien ne se fera sans eux. « A gauche », les Verts historiques et le PSS ont 83 voix (35 + 48). Seuls, ils ne peuvent imposer Regula Rytz. « Au centre-droit » et « à droite », PLR et UDC ont 103 voix (41 + 62). Seuls, ils ne peuvent confirmer Cassis. Il en faut 124. Or, ce PDC « centriste » refuse, lui, d’auditionner Regula Rytz. Avantage encore – Cassis ?
Bah ! De multiples péripéties peuvent crépiter jusqu’au 11 décembre. Chez certains PDC, la tentation serait grande de favoriser une candidature verte. Ainsi, le PDC consoliderait son retour au centre du pouvoir. Mais les Verts libéraux y sont-ils sensibles ? Ailleurs, peut-être hésitera-t-on à sacrifier la présence de la Suisse italienne à l’Exécutif (article 175 de la Constitution). Ordre de réélection. UDC Maurer. PSS Sommaruga. PSS Berset. UDC Parmelin. PLR Cassis. PDC Amherd. PLR Keller-Sutter. On attend le choc.