Rösti et Levrat. Successions. Poids des présidents. Cas Blocher. Les Verts.

UDC Albert Rösti ! PSS Christian Levrat ! Les présidents de deux grands partis s’en vont. Successions. Les élections se soldent pour eux par des bilans mitigés. Entre 2015 et 2019, l’UDC recule de 29,4% à 25,6%. Le PSS de 18,8% à 16,8%. Mais la PLR Petra Gössi ? Mais le PDC Gerhard Pfister ? Les présidents des 3e et 5e partis restent. Pertes réduites, il est vrai. PLR de 16,4% à 15,1%. PDC de 11,6% à 11,4%. Il n’empêche. Le Parlement, le 11 décembre, réélit leurs 7 Conseillers fédéraux au 1er tour. UDC Maurer et Parmelin. PSS Sommaruga et Berset. PLR Cassis et Keller-Sutter. PDC Amherd. Même les PLR Cassis et Keller-Sutter en souffrent à peine. Alors ?

 

Question ! Qui est responsable des échecs d’un parti ? Les présidents ? Les têtes de groupes parlementaires ? Les chefs cantonaux et locaux ? Les Conseillers fédéraux ? Tous ? Voyez le stratège UDC Christoph Blocher. Il sera président de l’UDC zurichoise, Conseiller national, Conseiller fédéral, mais jamais président de l’UDC suisse. Pourtant, c’est sous son règne que l’UDC passe du 4e au 1er rang (11% en 1987, 25,6% en 2019). Cette ascension subit de rares tassements (ex : 2011, 2019). Spécial ?

 

Restent les Verts historiques de Regula Rytz et les Verts libéraux de Jürg Grossen. Eux, entre 2015 et 2019, progressent. De 7,1% à 13,2%. De 4,6% à 7,8%. Ils réalisent le meilleur score de partis écologistes depuis leur apparition (1971/1983, 2004/2007). Là aussi, les mérites sont probablement partagés. La montée en force de la cause de l’environnement et du climat y a sa part. Ce qui n’empêche pas, le 11 décembre, l’échec de Regula Rytz au Conseil fédéral. Rien n’est sûr ?