« Neue Zürcher Zeitung » – 240 ans ! Le célèbre quotidien, lancé en 1780, est l’un des plus anciens. D’autres fusionnent. Ou changent de noms. La « Feuille d’Avis de Neuchâtel » (1738) est dans « Arcinfo ». La « Feuille d’Avis de Lausanne » (1762) devient « 24 Heures » et rejoint « Tamedia ». Elle y voisine avec le « Bund » (1850), la « Tribune de Genève » (1879), le « Tages-Anzeiger » (1893), bien d’autres. « Gazette de Lausanne » (1798), « Journal de Genève » (1826) et « Nouveau Quotidien » (1991) se fondent dans « Le Temps » – chez « Ringier » (« Blick », etc). Suisse italienne ? « Il Dovere » (1878) devient « La Regione ». Le « Corriere del Ticino » (1891) garde son nom. Rareté.
Autre originalité ? La « NZZ » est l’un des derniers titres influents de presse écrite proche d’un grand parti. Soit le PLR libéral-radical. La « Weltwoche », pilotée par l’UDC Roger Köppel, s’en rapproche. D’autres prennent leurs distances. Cela dit, la NZZ n’est pas dominée par une famille. « Tamedia », lui, est dans les mains de la famille Coninx (dont l’éditeur Pietro Supino). « Ringier » est toujours dans la famille du même nom. Curieux ?
Question ! Le PLR 2020 de Petra Gössi profite-t-il de sa parenté avec la NZZ ? En 1848, le PLR gouverne seul. Aujourd’hui ? Au Conseil fédéral, les PLR Ignazio Cassis et Karin Keller-Sutter partagent. Avec les UDC Guy Parmelin et Ueli Maurer, les PSS Simonetta Sommaruga et Alain Berset, la PDC Viola Amherd. En voix, le PLR (15,1%) est 3e. Derrière l’UDC (25,6%) et le PSS (16,8%). Devant les Verts historiques (13,2%), le PDC (11,4%) ou les Verts libéraux (7,8%). Décalage ?