Question ! L’Union européenne d’Ursula von der Leyen survivra-t-elle à la sortie de la Grande-Bretagne de Boris Johnson ? A l’Est, d’autres défient l’Union sur l’immigration ou l’Etat de droit. A l’Ouest, des soutiens historiques se fragilisent. L’Allemande Angela Merkel approche de la fin de règne. Le Français Emmanuel Macron suscite des contestations pas toujours lisibles. L’Italien Giuseppe Conte doit tabler sur la fluidité des alliances (2018, 5 Etoiles et Ligue ; 2019, 5 Etoiles et Parti démocrate). Or, les héritiers des fondateurs Konrad Adenauer, Robert Schuman et Alcide De Gasperi, ce sont eux.
En Suisse ? Ursula von der Leyen et son équipe sont perçues comme prometteuses. L’attitude des pays restants de l’Union, elle, le serait moins (« Bund » et « Tages-Anzeiger », 1er février). Et le « Brexit » claque comme un succès du camp anti-Europe. Au plan mondial ? Quelles solutions de rechange ? L’Américain Donald Trump joue la carte du chacun pour soi. L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) doit être relancée. L’AELE – Norvège, Islande, Liechtenstein et Suisse – attire-t-elle encore ? Le Royaume-Uni y reviendra-t-il ?
17 mai. Le score de l’initiative UDC contre la libre-circulation des personnes est peu prévisible. Accord-cadre. On ne voit pas de majorité. UDC de Guy Parmelin et Ueli Maurer – opposée. PSS de Simonetta Sommaruga et Alain Berset – méfiant. PLR d’Ignazio Cassis et Karin Keller-Sutter, PDC de Viola Amherd – prudents. Protection des salaires. Aides d’Etat. Droits des citoyens de l’Union. Clarifications. « Brexit » de Johnson. Isolationnisme de Trump. La Suisse de Christoph Blocher est-elle en train de gagner ? Non ?