Situation extraordinaire ! Le Conseil fédéral 2020 – face au Coronavirus – place la Suisse dans une situation jamais vue depuis la 2e Guerre mondiale. Simonetta Sommaruga (PSS), Alain Berset (PSS), Karin Keller-Sutter (PLR) et Viola Amherd (PDC) montent au front. Guy Parmelin (UDC), Ueli Maurer (UDC) et Ignazio Cassis (PLR) y sont associés. Restaurants et commerces fermés (sauf alimentation, pharmacie, etc). Manifestations interdites. Armée jusqu’à 8.000 personnes (appui aux hôpitaux, transports, ambassades, etc). Contrôles aux frontières étendus à la France, à l’Allemagne, à l’Autriche (en plus de l’Italie). Tout cela s’ajoute aux mesures déjà décidées. Et jusqu’au 19 avril.
Vrai : le Conseil fédéral 2020 – face aux 26 cantons – s’impose comme seul chef. Plusieurs cantons prennent les devants. Tessin. Ou Jura, Neuchâtel, Genève, Valais, Vaud, Bâle-Campagne, Grisons. Ils sont proches de l’Italie. Ou de la France. Typique pour un Etat fédéral ? Le suffrage féminin en offre un exemple célèbre (Vaud, Neuchâtel et Genève d’abord, Confédération ensuite). L’Etat fédéral fait-il mieux – ou moins bien – que des Etats centralisés ? A vérifier ?
Rare : 8 partis du Parlement fédéral saluent le plan du Gouvernement. PBD de Martin Landolt. PDC de Gerhard Pfister. Evangéliques de Marianne Streiff. Tous trois forment un groupe commun. PLR de Petra Gössi. Verts historiques de Regula Rytz. Verts libéraux de Jürg Grossen. PSS de Christian Levrat. UDC d’Albert Rösti. A qui la crise profite-t-elle ? A Genève et en Thurgovie, Verts et UDC gagnent des élections. A confirmer ?