Masque – à la hausse. Suisse coupée en 2 – ou en 3. UDC, PLR – et la sortie.

Masque de protection ? Est-ce l’article capable de concilier hygiène de la population et sortie de la crise du Coronavirus ? L’UDC du Zurichois Christoph Blocher y croit. Sa fille Magdalena Martullo-Blocher aussi. Cette élue UDC des Grisons sera l’une des premières à en faire la promotion lors de la session de mars du Parlement. La présidente du Conseil national, la PLR vaudoise Isabelle Moret, la remettra à l’ordre. Au Conseil fédéral comme à l’Office fédéral de la Santé publique, l’opinion est jusqu’ici sceptique face au masque de protection. Cela dit, le débat sur ses vertus, loin de décliner, semble monter en intensité (ex : « Neue Zürcher Zeitung », « Bund », « Tages-Anzeiger »). Crédible ?

 

Suisse coupée en deux – ou en trois ? Si oui, quelle sortie de crise ? Quel allégement des prescriptions fédérales ? Peut-on traiter la Suisse des 4 langues et des 26 cantons comme un tout ? Comparez la PSS vaudoise Rebecca Ruiz et l’UDC bernois Pierre André Schnegg – tous deux ministres (« 24 Heures », « Tribune de Genève »). Parlent-ils de la même crise ?

 

C’est un fait : le gros des cantons latins est plus durement touché que le gros des cantons alémaniques. Avec des exceptions. Question. Peut-on organiser une sortie de crise – ou un allégement des prescriptions – à des rythmes différenciés ? Rappel. L’arsenal du Conseil fédéral laisse une marge de manœuvre aux cantons. Elle vient d’être précisée au profit du Tessin (industrie à l’arrêt), mais aussi de Genève, Vaud, Grisons (chantiers « à problèmes »). Une piste ? Enfin, le PLR de Petra Gössi – comme sa presse, comme l’UDC de Christoph Blocher – exige à son tour un plan de sortie de la crise. Le ton devient vif.