Boris Johnson ! Le 1er ministre de Grande.Bretagne, infecté au Coronavirus, est hospitalisé. Dominic Raab, son ministre des Affaires étrangères, le remplace. Johnson, parmi les « Grands » de ce monde, est l’un des premiers à être pareillement touché. D’autres seront inquiétés (« Le Temps »). L’Allemande Angela Merkel. Le Canadien Justin Trudeau. La liste n’est pas close.
En Suisse ? Aucun des 7 Conseillers fédéraux n’est annoncé malade. Depuis la Guerre, les cas deviennent rares. Le Valaisan Josef Escher (PDC) est terrassé en 1954, le Bernois Markus Feldmann (UDC) en 1958. Deux autres décèdent peu après l’annonce de leur démission. Le Soleurois Willi Ritschard (PSS) en 1983. Le Vaudois Jean-Pascal Delamuraz (PLR) en 1998. Plusieurs guérissent. Et puis, chaque Sage a son suppléant. Ce Collège, en répartissant le pouvoir exécutif sur 7 paires d’épaules, se prémunit en partie contre de mauvaises surprises. Non ?
Xi Jinping ! Le président de la Chine, lui, donne le feu vert à un vaste plan d’aide internationale en biens médicaux. Blouses. Gants. Masques. Lunettes. Un avion atterrit à Genève, un autre à Zurich. Leurs cargaisons sont destinées aux hôpitaux et pharmacies de Suisse romande, du Tessin, de Zurich, de Schwyz. Des acteurs suisses y sont associés. Vrai : le Coronavirus naît en Chine. Son pouvoir autoritaire y perd en image. Cette opération pourrait corriger. Quant à la généralisation du masque de protection, c’est surtout en Asie et en Europe centrale que l’on trouve ses supporters. La Suisse officielle est plus sceptique. Mais qui sait ?