La Suisse et la mort. Sommaruga, Berset, Parmelin, Maurer, KKS, Cassis, Amherd.

Coronavirus ! Qui lutte le mieux ? Voyez le taux des décès face aux personnes infectées. La Suisse ferait 4% (« NZZ am Sonntag »). Ce serait plus que les Etats-Unis (3,7%) ou l’Allemagne (2,3%). Aussi bien que la Chine (4%). Mais moins que l’Italie (12,8%), la Grande-Bretagne (12%), la France (10,5%), l’Espagne (10,2%), la Suède (8,7%), l’Iran (6,2%). Est-ce crédible ? L’intensité variable des tests par pays ne fausse-t-elle pas le tableau ?

 

Faut-il préférer le taux entre décès et population ? Ainsi, la Suisse affiche 895 décès pour 8,5 millions d’habitants (Statista/Wikipédia). Donc, plus que l’Allemagne (2349/83), l’Autriche (295/8,8), les Etats-Unis (14797/328,2), la Suède (687/10,3). Mais moins que l’Espagne 14792/46,9), l’Italie (17669/60,3), la Belgique (2240/11,4), la France 10869/67,7), les Pays-Bas (2248/17,2), la Grande-Bretagne (7097/65,7). Restent les régimes autoritaires d’Iran (3993/82) ou de Chine (3335/1417,9). Taux curieusement bas ?

 

Vrai : la Suisse – dans les deux tableaux – se situe plutôt parmi les bons combattants du Coronavirus. La méthode du Conseil fédéral 2020 pourrait être l’une des bonnes. C’est celle des Simonetta Sommaruga, Alain Berset, Viola Amherd, Karin Keller-Sutter, Ignazio Cassis, Guy Parmelin, Ueli Maurer – et de leurs Grands Commis. Daniel Koch en tête. Cela dit, le combat continue. Une sortie hâtive peut favoriser de nouvelles flambées de l’épidémie. Une sortie tardive pourrait précipiter une chute redoutable de l’économie et de l’emploi. Cible – 26 avril.