Coronavirus. Conseil fédéral au travail. Parlement et Peuple au ralenti. Guerres et pandémies.

En sommeil – la démocratie ? La session Coronavirus du Parlement s’achève en 3 jours (au lieu de 4 ou 5). Le Conseil fédéral omniprésent y est peu contesté. Son rythme du déconfinement – 27 avril, 11 mai, 8 juin – à peine. La sortie immédiate du « droit de nécessité » exigée par l’UDC de Christoph Blocher n’y a pas de majorité. Les crédits d’urgence historiques sont acceptés sans crise (économie, aviation, etc). Ce Parlement accélère parfois. Crèches. Médias. Tourisme. D’autres. Quand même.

 

Mieux ! Les votes populaires fédéraux sont repoussés du 17 mai au 27 septembre (paternité, avions, libre-circulation, frais de garde, chasse). Les manifestations politiques restent limitées. Amnesty et d’autres s’en inquiètent. Bref, le parallèle avec les Guerres Mondiales s’impose. Les 75 ans de l’arrêt des combats des 8 et 9 mai en Europe – 2 septembre en Asie – retentissent avec d’autant plus de force.

 

Déplorer ? Féliciter ? La pandémie Coronavirus échappe à pareils choix. Ses responsables sont éparpillés (Wuhan, voyages internationaux, lacunes sanitaires, etc). Cela dit, le Conseil fédéral 2020 s’en sort (plus de 60% d’avis positifs, SOTOMO/SSR). Voyez ses 4 partis et ses 7 sages. Concertation permanente. Changements de vitesse. Bref, l’équipe gauche-droite des Simonetta Sommaruga, Alain Berset, Viola Amherd, Karin Keller-Sutter, Ignazio Cassis, Guy Parmelin et Ueli Maurer – 2 PSS, 1 PDC, 2 PLR, 2 UDC – « fait le travail ». Quant au Parlement Coronavirus, peut-être fait-il bien de ne pas trop en rajouter. Mais le combat continue.